vendredi 8 août 2014

11 - Les Pygmées de l'Ituri et les Mangbètus


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Pygmées





Afrique



Distribution des Pygmées en Afrique.





Maisons de Pygmées, en République du Congo.


      Fête Pymées ituri



        




Le petit feux 








Les Pygmées sont des humains de petite taille. C'est une adaptation aux conditions environnementales et au climat. Le groupe le mieux suivi est celui des Mbuti de la forêt d'Ituri (en République démocratique du Congo), qui a été étudié par l'anthropologue britannique Colin Turnbull. Le terme Bayaka est également utilisé pour désigner les Pygmées, terme qui se réfère au peuple plus qu'à sa taille.
  • Les Tumandwa, hommes à peau rougeâtre, aux cheveux bouclés roux.
  • Les Batwa, à la peau plus sombre et aux cheveux plus crépus.
  • Les Bakunda se mélangent aux Batwa pour former les Bazimba.
  • Les Babongo ont une peau un peu plus claire et des cheveux crépus
Entre autres groupes, on trouve les Aka, les Babenzi, les Baka, les Binga, les Efé et les Twa. Les pygmées et les bantous auraient une origine commune ancienne de 70 000 ans selon l'étude de l'ADN mitochondrial ou 60 000 ans d'après une autre étude basée sur l'ADN nucléaire
Les différents groupes de pygmées africains se seraient eux-mêmes différenciés voilà environ 20 000 ans, peut-être suite à la fragmentation de leur habitat forestier lors du dernier maximum glaciaire. Il a en effet asséché le climat africain et ainsi entraîné une régression des forêts pluviales




Dans la grande forêt équatoriale, en Afrique centrale (République démocratique du Congo et République centrafricaine), 50 000 Pygmées conservent un mode de vie nomade à base de cueillette et de chasse comme à la fin du paléolithique ; ils ne pratiquent ni la culture ni l'élevage.
Jour et nuit, de petits feux couvent sous leurs huttes, les lobembes, qui constituent le campement temporaire pour des bivouacs provisoires, toujours près d'un ruisseau et sous des arbres atteignant 50 mètres, ou les mongulus d'occupation plus longue. Conçu pour une famille, chaque campement comprend des logis pour les ménages et d'autres destinés aux célibataires. Jeunes gens et jeunes filles vivent séparés. Œuvres des femmes, les huttes tiennent leur rigidité d'un treillis de branchettes ancré en terre et arqué de force en forme de tonnelle. Cet assemblage élastique peut supporter le poids de la femme qui pose des feuilles de marantacées comme des tuiles, agrafées par leurs pétioles incisés. Des lames d'écorce servent de matelas. La fumée stagnante préserve les hommes des insectes, les vivres et objets usuels du pourrissement.
Les Pygmées jouent de la musique avec un instrument ressemblant à un peigne à vibrations que l'on retrouve sous des noms variés, dans diverses régions d'Afrique.

Un peuple menacé



Groupe de femmes pygmées au Cameroun.
Les populations pygmées d'Afrique connaissent des changements dans leur mode de vie traditionnel. De nombreuses tribus pygmées quittent aujourd'hui le milieu forestier, pour se sédentariser ou gagner les milieux citadins, et parfois chassées par l'exploitation forestière. Faute de papiers d'identité qui ne leur ont pas été délivrés à la naissance pour cause de refus d'enregistrement, ils n'ont pas la possibilité d'accéder aux soins de base. L'éducation, le travail, la justice sont également d'accès difficile ou impossibles pour les ethnies pygmées. Les pygmées sont souvent victimes du racisme.




Les chants polyphoniques des pygmées Aka 

Aucun pays africain concerné n'est signataire de la Convention numéro 169 de l'Organisation internationale du travail relative aux peuples indigènes et tribaux. Si les États intéressés venaient à ratifier ledit texte, ils s'engageraient alors à reconnaître comme autochtone le peuple pygmée.
Dans le cadre du processus de reconnaissance des droits des « Pygmées », la République du Congo a organisé du 10 au 15 avril 2007, le premier Forum International des Peuples Autochtones des forêts d'Afrique Centrale (FIPAC). Cet événement a réuni à Impfondo (département de la Likouala), délégués autochtones, représentants étatiques et institutions internationales venus de tous les pays de la sous région. Au terme des travaux, des projets de déclaration et de plan d'action ont été élaborés.
Un représentant du Fonds des Nations Unies pour la population affirmait en août 2011 qu'ils ne seraient plus que 43 500 en République démocratique du Congo, selon un recensement de 2007
En 2014, dans un appel international, l'ONG Survival International dénonce le fait qu'au Cameroun, « des gardes forestiers et des soldats harcèlent, torturent et parfois même tuent des Pygmées baka, parce qu'ils chassent dans les parcs nationaux qui ont été créés sur leurs terres. Un représentant officiel du gouvernement a ouvertement admis que la torture était utilisée pour obtenir des renseignements sur le braconnage ». L'ONG demande via une campagne d'action urgente qu'il a dénommée 'Les parcs ont besoin des gens' qu'on mette fin à ces violences, faisant valoir que les parcs nationaux du Cameroun ont été créés sur les terres ancestrales des Baka sans leur consentement et où ils  sont maintenant criminalisés parce qu'ils pratiquent la chasse de subsistance, la collecte d'herbes médicinales, de plantes alimentaires ou autres produits de la forêt pour construire leurs maisons, ou même leurs lieux de culte . Selon l'ONG exclure les indigène de la forêt est une violation de leurs droits, mais pourrait aussi être contre-productif en termes de protection de l'environnement.




Populations significatives par région
43500 (2007)
République centrafricaine
 ?


 



Autres

Ethnies liées
Peuple Bayaka : Tumandwa,Bazimba
 (Batwa et Bakunda),

 Babongo, Aka,  

Babenzi, Baka, 

Binga, Efé, Twa.






Jeune homme assurant lachefferie d'un campement pygmée 

alt=Description de cette image, également commentée ci-après



Un article de Wikipédia,l'encyclopédie libre



Le mot pygmée désigne un individu appartenant à des populations spécifiques caractérisées par leur petite taille, inférieure à 1,50 m de haut. Il ne s'agit pas de nanisme au sens commun (maladie due à la mutation d'un gène) mais d'une adaptation morphologique au milieu de la forêt équatoriale dans laquelle vivent ces  populations
Le terme « pygmée » englobe les différents groupes ethniques disséminés le long de l'équateur dans de nombreux États de l'Afrique actuelle, allant de la partie occidentale Cameroun,Gabon, Congo,
 République démocratique du Congo, jusqu'au Rwanda, au Burundi et à l'Ouganda à l'Est). Ces groupes de chasseurs — cueilleurs — pêcheurs sont aujourd'hui confrontés à une précarisation croissante par l'exploitation des forêts équatoriales et leur survie se trouve menacée.
On utilise plutôt le terme Négritos pour désigner les populations de petite taille et à peau noire vivant dans le sud-est asiatique.


Les Pygmées dans l'Antiquité

Pygmées (mythologie).
Les Grecs ont appelé Pygmées des êtres, probablement fantastiques, hauts d'environ 70 cm et vivant au sud de l'Égypte ou aux alentours de l'Inde. Pline l'Ancien, dans son Histoire naturelle, fait le récit d'une rencontre avec ces Pygmées. Aristote mentionne l'existence de tels êtres, supposés habiter dans des grottes souterraines. Pygmée était aussi une divinité que les Carthaginois représentaient à la proue de leurs navires pour effrayer leurs ennemis.


Les Pygmées aujourd'hui

D'un point de vue anthropologique, le terme « Pygmée » désigne les populations, souvent chasseresses et vivant dans les forêts équatoriales africaines ou asiatiques, caractérisées par leur petite taille, estimée entre 1,20 m pour les plus petits et 1,50 m pour les plus grands contre 1,30 m et 1,70 m pour les autres civilisations On trouve de telles populations en Afrique centrale et en Asie.du Sud Est










      Pygmées au pocho de Maranga















Pygmees danse des éléphants avant la chasse
















Pygmees Baka 1







                               Pygmees Baka 2 Suite





 








                               Musique Pygmées






































Madecine de brousse et le roi des Pygmées











 







MUSIQUE au coeur de la forêt équatoriale

 

































Les Mangbetu



LES LONGUES TETES




La déformation de la tête est une pratique que l’on retrouve aux quatre coins du monde à diverses époques. Chez les Mangbetu, plusieurs raisons expliquent l’allongement volontaire de la boîte crânienne. Simple expression de la beauté pour les uns, la tête en forme de pain de sucre permettait une identification aisée du groupe. Par ailleurs les Mangbetu considéraient les hommes aux têtes plates comme des êtres diminués, les fronts allongés étant perçus comme signe d’intelligence et de sagesse.
Techniquement, l’opération consistait à envelopper le crâne du bébé d’une cordelette (réalisée en raphia ou en crin de girafe), resserrée progressivement pendant un an avant la consolidation des os crâniens. La peau bridée vers le haut donne aux yeux une forme d’amande. . Preuve de son succès, cette coutume fut adoptée par certains voisins. Sa pratique dura jusqu’ aux années cinquante.

 L'ART CAPILLAIRE
La coiffure prolonge l’esthétique de la tête. Les chefs portaient des parures décorées de plumes rouges ou multicolores. La coiffe d’apparat des femmes se présente en un mélange de crins de girafe et poils d’éléphant, posés sur une armature rigide en bois et mêlés aux cheveux. Le nombre d’épingles à cheveux, en os de singe fixant l’ensemble, indiquait le rang social de la femme. Dès les années vingt les femmes refusèrent de porter cette coiffe ; la durée de sa préparation, et la position inconfortable durant le sommeil, en furent les raisons.
Nobosudru, favorite du chef Touba, est la femme Mangbetu la plus célèbre parmi les blancs. Sa coiffe indique son haut rang princier. Son portrait, mille fois reproduit, fait partie des photos prises par Léon Poirier et Georges Specht pendant la seconde expédition Citroën à travers l’Afrique (Croisière Noire : 1924 -1925). La femme Mangbetu devint un motif récurrent de la propagande coloniale belge dans les années trente. On retrouve ce profil stylisé dans de multiples affiches d’époque et autres supports publicitaires. Cette exploitation iconographique ne se limita pas aux pays francophones et répandit l’image des Mangbetu à travers le monde occidental. 


Ethnonymie

Selon les sources, on observe de multiples variantes : Amangbetu, Guruguru, Kingbetu, Mambetto, Manbetu, Mangbétou, Mangbettu, Mangbetus, Mombettu, Mombouttou, Mombuttu, Monbattu, Monbuttoo, Monbuttu, Namangbetu, Nemangbetu, Ngbetu
Selon le contexte, l'ethnonyme peut désigner un large ensemble de clans – les Makere – réunissant plus d'un million d'individus. Au sens strict, le clan Mangbetu compte quelques dizaines de milliers de personnes seulement

Histoire


                                                                                                 Mounza, roi des Mombouttous 


Les Mangbetu sont un peuple nilo-soudanais, originaire de l'ancienne Nubie. Ils arrivèrent dans les régions qu'ils peuplent aujourd'hui au milieu du XVIIe siècle. Certains se sont unis à des populations bantou et pygmée du groupe Mbuti. Dès lors, ils établirent leur domination sur la région. Au début du XIXe siècle, le royaume mangbetu fut bâti. Son fondateur était Nabiembali.

Le royaume vivait du commerce, en particulier de l'ivoire, ainsi que de l'agriculture. Le royaume connut son apogée dans les années 1870, sous le roi Mbunza, qui chassa les Arabes conquérants venus du Soudan, sous le chef Mohamed Abdou, qui imposèrent leur autorité pendant quelques années. Les Mangbetu étaient en rivalité avec les Azandé ou Nyam Nyam, d'origine soudanaise. À la fin du XIXe siècle, les colons européens arrivent dans la région et passent le royaume sous la domination des Belges. C'est la fin du royaume mangbetu.

Population

Les Mangbetu de pure souche sont environ 40 000, mais le vocable utilisé par les Occidentaux a longtemps désigné, outre les Mangbetu proprement dits, un ensemble de clans tels que les Mangbele, Makere, Mando, Medje, Mapoli, Mayogo, Malele, Popoi ou Mabisanga. On peut ainsi rattacher aux Mangbetu plus de 1,3 million de personnes Makere est en réalité le terme indigène qui inclut ce peuple dans son ensemble.
Aujourd'hui plus de 90 % des Mangbetu sont chrétiens, les autres continuent de pratiquer la religion traditionnelle. Physiquement les Mangbetu se démarquent des populations bantoues. Ils sont bien bâtis, avec les traits forts. Malgré les brassages ethniques, les Mangbetu sont en général plus élancés avec les traits plus fins, caractéristiques du type nilotique.

Langue

Ils parle le Meje, une langue soudanaise du groupe des langues nilo-sahariennes. Très souvent ils parlent le Lombi comme seconde langue, également d'origine soudanaise.

Culture



Couteaux Mangbetu











C'est un peuple d'agriculteurs et d'artisans, ils élèvent aussi quelques ovins. Ils sont réputés comme d'excellents forgerons et sculpteurs, il pratiquent aussi la poterie et la vannerie. L'art mangbetu est très développé, en particulier les masques et les figures en bois.










C'est le doyen qui représente le chef de la communauté. Les communautés villageoises qui constituent la province sont soumises à un chef de province, lui-même soumis au roi. Ils pratiquent le patriarcat. Les Mangbetu étaient connus pour la pratique de la déformation du crâne. Les Mangbetu enveloppent la tête du bébé dans des cordelettes, avant la consolidation des os, pendant une année, leur donnant ainsi un crâne très allongé, signe de beauté et d'intelligence. L'origine de cette pratique remonte à l'Égypte antique, tout comme la célèbre harpe mangbetu, qu'on retrouve également chez les Fangs du Gabon, les Azandés, cousins des Mangbetu.

Les coiffures sont variées, les hommes tressent leurs longues barbiches, comme le font les Fangs. Les couvre-chefs masculins sont nombreux. Les femmes tressent leurs cheveux, soit collés au crâne, ou bien latéralement. Elles ajoutent à cela du crin de girafe ou des poils d'éléphant, le tout sur une armature rigide en bois à l'arrière de la tête, fixée par des épingles faites à partir d'os de singe le plus souvent. Plus les épingles sont nombreuses, plus le statut social est élevé.



































































Nostalgie


Quand nous avons pris ce DC10 inné

Moi,j'ai pleuré de tout mon être

Je ne t'ai jamais oublié

Toi,Congo puis Zaïre,qui m'a vu naître.

Aujourd'hui,moi,j'aimerais tant

Pouvoir raccourcir la distance

Oui,mais,aurais-je assez de temps

Pour y retrouver mon enfance.

Et j'ai gardé au fond du coeur

Des souvenirs si beaux,si tendres

Tous ses instants de vrais bonheurs

Dont il reste que des cendres.

Reviendrais-je vers toi,un jour

Avant même de disparaître

Toi,qui fut mon premier amour

O,toi, pays qui m'a vu naître....



































































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