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Fête au village
Zaïre...Merveilleux,
Magnifique pays,ta sauvage beauté
A conquis mon âme pour ton charme envoûté.
Terre attachante,manquant,ton mystère m'enivre.
Zaïre...Merveilleux,je désire te vivre avec tous
mes souvenirs.
Pour vivre intensément
Sans perdre un seul instant
Afin d’être imprégné
De ta diversité.
L’immensité de tes espaces me grise.
Je ne puis me libérer de ta douce emprise.
Tu ne cesses de me réserver mille surprises
En me révélant tant de choses exquises.
Horizons verdoyants,
Éclat des Flamboyants.
Paysages exaltants.
Soleils éblouissants.
Terre accueillante,j'ai beaucoup appréciés
De tes fils,la chaleureuse hospitalité.
Je me réjouis,encore,de cette fraternité
Ainsi exprimé avec spontanéité.
Visages souriants.
Corps souples et dansant.
Accueil à bras ouvert.
J'ai reconnu ma Terre.
ABETTI (Alessandro), Médecin au Congo et
à la société de Kilo Moto (Borge San Domino,
Italie, 4.2.1880, Solemniama, Congo, 1964).
A la fin de ses études de médecine à
L'Université de Messine puis de Cagliari,
A. Abettï est affecté à l'hôpital de Cagliari et
assure le service sanitaire d'une région de
Sardaigne durant 3 ans.
En décembre 1907, répondant à l'appel de
1'E.I.C., il s'embarque pour l'Afrique et dès
son arrivée est envoyé aux mines de Kilo Moto
comme médecin de la fondation de la Couronne.
Il y restera jusqu'en 1919 en qualité de
médecin de I e r classe, chef de service puis chef
de district.
Pendant ces douze années, il va dispenser
ses soins diligents aux travaileurs et leurs
familles et organiser le service sanitaire de la
société. Par ses contacts avec les travailleurs
originaires de la région de Kilo, il entrera en
rapport avec la population locale dont il
prendra également soin et auprès de laquelle,
très rapidement, il jouira d'un prestige incomparable.
Fin de carrière le 30.6.1920, il rentre en Italie et s'installe à Decimonannu, en Sardaigne où il avait débuté. Mais comme tant de pionniers sincères, il ne peut résister à l'appel de cette terre d'Afrique à laquelle il veut se dévouer et il retourne en 1928 pour les mines de
Kilo Moto où il restera jusqu'en octobre 1939.
Fin de contrat, il décide de s'installer définitivement
dans la région et fait construire sa maison à Solemniama. Pour pallier un manque de médecins et à la demande de la Colonie, il reprendra du 1.1.1939 au 10.6 1940 le service des dispensaires de brousse de la
région. Il restera médecin agréé de 1942 à 1945, pui encore une fois médecin de la colonie du 1.9.45 au 30.6.54 avec mission de visiter et traiter les malades en milieu coutumier dans les dispensaires ruraux. Mission
fatigante mais combien exhaltante pour Abetti
que tous les indigènes Babira, Bahema ou Wallendu connaissent et respectent.infatigable et malgré son âge, il va répondre à l'appel de la société Biaro dans la région de Stanleyville qui réclame un médecin pour sa
main-d'ceuvre. Il y restera du 1.7.54 au 31.12.56
pour revenir début 1957 à sa maison de Solemniama.
A un âge où beaucoup songent au repos,
repos qu'il a déjà très largement mérité, Abetti
poursuit son apostolat. Il redevient médecin
agréé de la Colonie pour les soins aux indigènes
dans le milieu rural. Il ouvrira un officine pharmaceutique pour assurer la délivrance
des produits indispensables, qui ne peuvent s'obtenir qu'à partir de Stanleyville distant de 800 kilomètres.
En décembre 1957, le population blanche du
district de Bunia, pour fêter le 50e anniversaire
du départ vers l'Afrique du Dr. Abetti, s'associe
toute entière dans une manifestation de
sympathie en son honneur. Le lendemain, un
dimanche, la population indigène de toute la
région, pour ne pas être en reste, organisera
une de ces manifestations spontanées, jamais
vue dans 3a région, même pour un chef, hommage
de reconnaissance et de sympathie au docteur qui pendant 10 lustres apporta à ces tribus, ses soins généreux doublés d'une sincère affection.
Il restera dans la région de Bunia, malgré
les fâcheux événements de l'indépendance. La
population locale ne lui ménage pas les marques
d'attachement et de reconnaissance mais ne peut cependant le mettre à l'abri des vexations des meneurs du mouvement. Patience, volonté, profonde humanité vis-àvis des Africains marqueront encore les dernières années de cet Africain d'adoption et de grand coeur dont tant d'indigènes se souviennent encore.
Distinctions honorifiques: Officier de l'Ordre royal du
Lion; Chevalier d l'Ordre de la Couronne; Etoile de
service en or; Médaille commémorative du Congo; Médaille commémoratiVe 1914-1918; Officiel de la Couronne d'Italie.Septembre 1971
J. Gillain.
les évoluers
Lac Albert
1) Drague Lucien Piéchon et Gaby
Conseil (Bruges, 7.2.1891 -
Txelles, 7.9.1955).
Désiré
Ruscart
Fait le secondaire à l'Athénée
Fait le secondaire à l'Athénée
de Bruges, puis à
l'Université de Gand, des
études d'ingénieur civil.
Premier départ au Congo en
1914 pour l'Union minière où il
travaille aux exploitations de Lubumbasbi et de Kambove.
De 1917 à 1931, il est
ingénieur divisionnaire aux Mines de Kilo-Moto où il
dirige la Division Est, qui exploite
des gisements alluvionnaires dans le bassin du Shari.
En 1917, les Mines d'or de
Kilo-Moto sont encore sous le régime
gouvernemental. En 1919, elles sont transformées en Régie et cinq ans après, en Société.
Nous notons ces dates pour
dire combien, à ces époques, et surtout en
1917 était particulièrement dure la vie et difficile, l'exploitation des mines
dans les savanes du N.-E. du Congo.
Le gisement très étendu se
ramifie dans de
nombreuses petites creeks. Il
faut d'abord prospecter, puis établir des
camps avec des chantiers parfois très
dispersés. Il faut faire de l'or avec un petit
matériel réduit à des pelles, pioches, brouettes,
scies de long et
haches.
En 1917, la Division ne
comprenait que deux camps, ils furent portés
à six en 1923, sur les quels se
répartissaient environ 200 chantiers.
Les routes n'existent
pratiquement pas, il faut plusieurs jours pour
visiter le gisement.
Mais Ruscart est d'une
constitution robuste, il
est infatigable, c'est un
vrai coureur de brousse.
La besogne est variée, outre
les chantiers
dont nous venons de parler,
la Division traite
les graviers de la vallée du
Shari, au moyen
d'une drague à vapeur. Des
équipes de prospection
continuent les recherches. Le
ravitaillement
de milliers d'ouvriers doit
se faire sur
le pays.
C'est toute l'époque des
pionniers qu'il faudrait
évoquer ici. Mais avec la
Régie, puis
avec la Société des Mines
d'or de Kilo-Moto,
les méthodes changent.
L'exploitation devient
industrielle, plus
efficiente. Un réseau routier
important se crée. Le portage
est remplacé
par des camions. Le service
médical se multiplie
et le service indigène
organise le ravitaillement
de dizaines de milliers
d'ouvriers.
Elle suit le développement
général qui se
marque au Congo.
Ruscart a montré ses qualités
d'organisateur,
ses possibilités de
travailler avec des moyens de fortune. Aussi, un
groupe francobelge
qui s'est intéressé aux
gisements aurifères de la Guyane française,
l'envoie-t-elle en mission en 1931, en Guyane
française. Il y résidera trois ans, en
qualité de directeur de la Société nouvelle de Saint
Elie et Adieu-
Vat, laquelle possédait des
placers dans le Haut Sinnamary.
Durant cette période, il fut
procédé à la mise en exploitation des
riches gisements aluvionnaires
et filoniens. En outre, une
étude géologique de l'ensemble du
bassin du Haut Sinnamary
fut entreprise et menée à bien.
Le gouvernement français
désirant reconnaître
officiellement les mérites de
D. Ruscart le fit chevalier de la Légion
d'Honneur,
En 1934, Ruscart revient au
Congo où il travaillera jusqu'en 1938
dans les Mines de cassitérites pour les Sociétés
Symaf et Symétain.
Après, il passe trois ans au
Tanganyka
Territory, de 1938 à 1941
comme directeur général
de la Société Aruwira Goldfields Ltd.
Il met en route les
prospections alluvionnaires
et filoniennes ainsi que
l'exploitation des gissments aurifères de cette société.
Nous allons de nouveau le
retrouver au Congo de 1942 à 1951. En
qualité d'ingénieur- conseil, il remplit diverses
missions d'études pour les sociétés
Symaf, le Comité
national du Kivu, Cobelmine,
Kilo-Moto et ie Syndicat d'Etudes du N.-E.
du Congo. Ce dernier l'avait chargé
d'étudier les terrains sédimentaires des provinces
de Stanleyville et de Bukavu aux fins de
possibilités d'exploitations industrielles, notamment des
calcaires.
C'est alors qu'il fit les
importantes découvertes
des cavernes du Mont Hoyo.
A vrai dire, le groupe de grandes
(cavernes) de Atshokabi avait
été signalé par
des prospecteurs du CNKI en
1940, mais on
n'en parla plus.
C'est à Ruscart qu'il
appartient d'avoir en
1944 et 1945, mis à jour,
plus de 40 grottes
et de les avoir
systématiquement étudiées au
point de vue topographique,
spéléologique,
géologique et touristique.
A 30 km au sud d'Irumu, dans la
grosse
forêt équatoriale, se dresse
un petit massif de
forme allongée d'environ 80 km carrés et
d'une hauteur de 500 mètres . Ce massif
reposant
sur des grès, a comme autre soubassement,
des calcaires surmontés de
dolomies
blanches. Celles-ci, sont
truffées de cavernes
dont nous parlons ici.
Certaines présentent
des structures complexes, des
dislocations et
des allures tourmentées.
Elles sont de toute beauté,
les stalactites et
les stalagmites sont
nombreuses et parfois
énormes. Leur caractère est
très diversifié. On
y passe de la simplicité au
fantastique. 11 y a
des gouffres béants,
dantesques, des cathédrales
et des villes souterraines.
L'ensemble est enveloppé
d'une grosse forêt
primaire où coulent de belles
rivières qui disparaissent dans le massif et réaparaissent après un parcours souterrain.
Ruscart proposa la création
d'une réserve
intégrale forestière et
zoologique de ce site
remarquable qui fut établie
par ordonnance
en 1947.
En 1947, le Gouvernement
succéda au Syndicat
cité plus haut et Ruscart fut
chargé de
mission par le Ministère des
Colonies afin
d'en continuer les études.
Le gisement calcaire
n'offrait aucune possibilité
industrielle, mais il
convenait de poursuivre
les recherches au point de
vue spéléologique,
de faire un inventaire d'un
gisement important de guano qui
remplissait plusieurs cavernes et qui fut estimé à
300 000 tonnes.
Une route reliant le mont
Hoyo à Irumu fut créée.
Ainsi fut mise en valeur une
des plus remarquable
richesse naturelle du Congo,
qui pouvait s'inscrire dans son capital touristique.
Après 37 ans passés dans les
Colonies, dont 30 au Congo, Ruscart en 1951,
rentrait définitivement en Belgique.
Doué d'une énergie peu
commune, il pouvait
abattre des besognes énormes.
Son hospitalité
était connue de partout. Il
fut aussi et toujours très attentif aux
problèmes sociaux.
Il aimait ses ouvriers et
ceux-ci le lui rendaient.
Il laisse derrière lui, une
belle carrière de technicien colonial
comportant des acquits importants.
Distinctions
honorifiques : Officier Ordre royal du
l i o
n ; Officier Ordre de la Couronne ; Effort de guerre
1940-45
; Chevalier de la Légion d'Honneun.
Publications
: Les Homas du Mont Hoyo, Ituri, Congo
belge
(Bruxelles, 1951, 66 p.).
1 avril 1970.
[M.V.A.] J.-M.-Th. Meessen.
Georges
Moulaert : Vingt années à Kilo-Moto (Bruxelles,
1950). — J.-M.-Th. Meessen: Ituri (Bruxelles,
1951).
— J.-M.-Th. Meessen: Aux cavernes du mont
Hoyo
dans Congo Nil édition 1950. — Centre Afrique
1946 (Bulletin Tour'mg
Club du Congo, 20 juillet 1945).
— Bulletin
Association des Intérêts coloniaux belges
(15.9.35). — Revue coloniale belge, Nos 239-244, 1955
2) Drague Lucien Piéchon et Gaby
Tiré du film CONGO de Vincent Rouffaer -(1-7) - 1945.
Dans une Mine
Frappart - carriere de Gorumo 1955
Tiré du film CONGO de Vincent Rouffaer -(1-7) - 1945.
Arrivée de l"avion Sabena DC 3 de Aéroport Zaventem à KAMAMBE Congo Belge
FABRICATION DE PARPAINS A KILO-MOTO
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