mardi 12 août 2014

7 - Kilo Moto suite 2


compteur de visite









Fête au village






































Zaïre...Merveilleux,
Magnifique pays,ta sauvage beauté


A conquis mon âme pour ton charme envoûté.

Terre attachante,manquant,ton mystère m'enivre.

Zaïre...Merveilleux,je désire te vivre avec tous mes souvenirs.

Pour vivre intensément


Sans perdre un seul instant

Afin d’être imprégné

De ta diversité.

L’immensité de tes espaces me grise.


Je ne puis me libérer de ta douce emprise.

Tu ne cesses de me réserver mille surprises

En me révélant tant de choses exquises.

Horizons verdoyants,


Éclat des Flamboyants.

Paysages exaltants.

Soleils éblouissants.

Terre accueillante,j'ai beaucoup appréciés


De tes fils,la chaleureuse hospitalité.

Je me réjouis,encore,de cette fraternité

Ainsi exprimé avec spontanéité.

Visages souriants.


Corps souples et dansant.

Accueil à bras ouvert.

J'ai reconnu ma Terre.




























ABETTI (Alessandro), Médecin au Congo et
à la société de Kilo Moto (Borge San Domino,
Italie, 4.2.1880, Solemniama, Congo, 1964).
A la fin de ses études de médecine à
L'Université de Messine puis de Cagliari,
A. Abettï est affecté à l'hôpital de Cagliari et
assure le service sanitaire d'une région de
Sardaigne durant 3 ans.
En décembre 1907, répondant à l'appel de
1'E.I.C., il s'embarque pour l'Afrique et dès
son arrivée est envoyé aux mines de Kilo Moto
comme médecin de la fondation de la Couronne.
Il y restera jusqu'en 1919 en qualité de
médecin de I e r classe, chef de service puis chef
de district.
Pendant ces douze années, il va dispenser
ses soins diligents aux travaileurs et leurs
familles et organiser le service sanitaire de la
société. Par ses contacts avec les travailleurs
originaires de la région de Kilo, il entrera en
rapport avec la population locale dont il
prendra également soin et auprès de laquelle,
très rapidement, il jouira d'un prestige incomparable.
Fin de carrière le 30.6.1920, il rentre en Italie et s'installe à Decimonannu, en Sardaigne où il avait débuté. Mais comme tant de pionniers sincères, il ne peut résister à l'appel de cette terre d'Afrique à laquelle il veut se dévouer et il retourne en 1928 pour les mines de
Kilo Moto où il restera jusqu'en octobre 1939.
Fin de contrat, il décide de s'installer définitivement
dans la région et fait construire sa maison à Solemniama. Pour pallier un manque de médecins et à la demande de la Colonie, il reprendra du 1.1.1939 au 10.6 1940 le service des dispensaires de brousse de la
région. Il restera médecin agréé de 1942 à 1945, pui encore une fois médecin de la colonie du 1.9.45 au 30.6.54 avec mission de visiter et traiter les malades en milieu coutumier dans les dispensaires ruraux. Mission
fatigante mais combien exhaltante pour Abetti
que tous les indigènes Babira, Bahema ou Wallendu connaissent et respectent.infatigable et malgré son âge, il va répondre à l'appel de la société Biaro dans la région de Stanleyville qui réclame un médecin pour sa
main-d'ceuvre. Il y restera du 1.7.54 au 31.12.56
pour revenir début 1957 à sa maison de Solemniama.
A un âge où beaucoup songent au repos,
repos qu'il a déjà très largement mérité, Abetti
poursuit son apostolat. Il redevient médecin
agréé de la Colonie pour les soins aux indigènes
dans le milieu rural. Il ouvrira un officine pharmaceutique pour assurer la délivrance
des produits indispensables, qui ne peuvent s'obtenir qu'à partir de Stanleyville distant de 800 kilomètres.
En décembre 1957, le population blanche du
district de Bunia, pour fêter le 50e anniversaire
du départ vers l'Afrique du Dr. Abetti, s'associe
toute entière dans une manifestation de
sympathie en son honneur. Le lendemain, un
dimanche, la population indigène de toute la
région, pour ne pas être en reste, organisera
une de ces manifestations spontanées, jamais
vue dans 3a région, même pour un chef, hommage
de reconnaissance et de sympathie au docteur qui pendant 10 lustres apporta à ces tribus, ses soins généreux doublés d'une sincère affection.
Il restera dans la région de Bunia, malgré
les fâcheux événements de l'indépendance. La
population locale ne lui ménage pas les marques
d'attachement et de reconnaissance mais ne peut cependant le mettre à l'abri des vexations des meneurs du mouvement. Patience, volonté, profonde humanité vis-àvis des Africains marqueront encore les dernières années de cet Africain d'adoption et de grand coeur dont tant d'indigènes se souviennent encore.
Distinctions honorifiques: Officier de l'Ordre royal du
Lion; Chevalier d l'Ordre de la Couronne; Etoile de
service en or; Médaille commémorative du Congo; Médaille commémoratiVe 1914-1918; Officiel de la Couronne d'Italie.Septembre 1971
J. Gillain.




























 les évoluers


























Lac Albert









































































1) Drague Lucien Piéchon et Gaby



Conseil (Bruges, 7.2.1891 - Txelles, 7.9.1955).
Désiré Ruscart

  Fait le secondaire à l'Athénée
de Bruges, puis à l'Université de Gand, des
études d'ingénieur civil.
Premier départ au Congo en 1914 pour l'Union minière où il travaille aux exploitations de Lubumbasbi et de Kambove.
De 1917 à 1931, il est ingénieur divisionnaire aux Mines de Kilo-Moto où il dirige la Division Est, qui exploite des gisements alluvionnaires dans le bassin du Shari.
En 1917, les Mines d'or de Kilo-Moto sont encore sous le régime gouvernemental. En 1919, elles sont transformées en Régie et cinq ans après, en Société.
Nous notons ces dates pour dire combien, à ces époques, et surtout en 1917 était particulièrement dure la vie et difficile, l'exploitation des mines dans les savanes du N.-E. du Congo.
Le gisement très étendu se ramifie dans de
nombreuses petites creeks. Il faut d'abord prospecter, puis établir des camps avec des chantiers parfois très dispersés. Il faut faire de l'or avec un petit matériel réduit à des pelles, pioches, brouettes, scies de long et
haches.
En 1917, la Division ne comprenait que deux camps, ils furent portés à six en 1923, sur les quels se répartissaient environ 200 chantiers.
Les routes n'existent pratiquement pas, il faut plusieurs jours pour visiter le gisement.
Mais Ruscart est d'une constitution robuste, il
est infatigable, c'est un vrai coureur de brousse.
La besogne est variée, outre les chantiers
dont nous venons de parler, la Division traite
les graviers de la vallée du Shari, au moyen
d'une drague à vapeur. Des équipes de prospection
continuent les recherches. Le ravitaillement
de milliers d'ouvriers doit se faire sur
le pays.
C'est toute l'époque des pionniers qu'il faudrait
évoquer ici. Mais avec la Régie, puis
avec la Société des Mines d'or de Kilo-Moto,
les méthodes changent. L'exploitation devient
industrielle, plus efficiente. Un réseau routier
important se crée. Le portage est remplacé
par des camions. Le service médical se multiplie
et le service indigène organise le ravitaillement
de dizaines de milliers d'ouvriers.
Elle suit le développement général qui se
marque au Congo.
Ruscart a montré ses qualités d'organisateur,
ses possibilités de travailler avec des moyens de fortune. Aussi, un groupe francobelge
qui s'est intéressé aux gisements aurifères de la Guyane française, l'envoie-t-elle en mission en 1931, en Guyane française. Il y résidera trois ans, en qualité de directeur de la Société nouvelle de Saint Elie et Adieu-
Vat, laquelle possédait des placers dans le Haut Sinnamary.
Durant cette période, il fut procédé à la mise en exploitation des riches gisements aluvionnaires
et filoniens. En outre, une étude géologique de l'ensemble du bassin du Haut Sinnamary fut entreprise et menée à bien.
Le gouvernement français désirant reconnaître
officiellement les mérites de D. Ruscart le fit chevalier de la Légion d'Honneur,
En 1934, Ruscart revient au Congo où il travaillera jusqu'en 1938 dans les Mines de cassitérites pour les Sociétés Symaf et Symétain.
Après, il passe trois ans au Tanganyka
Territory, de 1938 à 1941 comme directeur général de la Société Aruwira Goldfields Ltd.
Il met en route les prospections alluvionnaires
et filoniennes ainsi que l'exploitation des gissments aurifères de cette société.
Nous allons de nouveau le retrouver au Congo de 1942 à 1951. En qualité d'ingénieur- conseil, il remplit diverses missions d'études pour les sociétés Symaf, le Comité
national du Kivu, Cobelmine, Kilo-Moto et ie Syndicat d'Etudes du N.-E. du Congo. Ce dernier l'avait chargé d'étudier les terrains sédimentaires des provinces de Stanleyville et de Bukavu aux fins de possibilités d'exploitations industrielles, notamment des calcaires.
C'est alors qu'il fit les importantes découvertes
des cavernes du Mont Hoyo.
A vrai dire, le groupe de grandes
(cavernes) de Atshokabi avait été signalé par
des prospecteurs du CNKI en 1940, mais on
n'en parla plus.
C'est à Ruscart qu'il appartient d'avoir en
1944 et 1945, mis à jour, plus de 40 grottes
et de les avoir systématiquement étudiées au
point de vue topographique, spéléologique,
géologique et touristique.
A 30 km au sud d'Irumu, dans la grosse
forêt équatoriale, se dresse un petit massif de
forme allongée d'environ 80 km carrés et
d'une hauteur de 500 mètres. Ce massif reposant
sur des grès, a comme autre soubassement,
des calcaires surmontés de dolomies
blanches. Celles-ci, sont truffées de cavernes
dont nous parlons ici. Certaines présentent
des structures complexes, des dislocations et
des allures tourmentées.
Elles sont de toute beauté, les stalactites et
les stalagmites sont nombreuses et parfois
énormes. Leur caractère est très diversifié. On
y passe de la simplicité au fantastique. 11 y a
des gouffres béants, dantesques, des cathédrales
et des villes souterraines.
L'ensemble est enveloppé d'une grosse forêt
primaire où coulent de belles rivières qui disparaissent dans le massif et réaparaissent après un parcours souterrain.
Ruscart proposa la création d'une réserve
intégrale forestière et zoologique de ce site
remarquable qui fut établie par ordonnance
en 1947.
En 1947, le Gouvernement succéda au Syndicat
cité plus haut et Ruscart fut chargé de
mission par le Ministère des Colonies afin
d'en continuer les études.
Le gisement calcaire n'offrait aucune possibilité
industrielle, mais il convenait de poursuivre
les recherches au point de vue spéléologique,
de faire un inventaire d'un gisement important de guano qui remplissait plusieurs cavernes et qui fut estimé à 300 000 tonnes.
Une route reliant le mont Hoyo à Irumu fut créée.
Ainsi fut mise en valeur une des plus remarquable
richesse naturelle du Congo, qui pouvait s'inscrire dans son capital touristique.
Après 37 ans passés dans les Colonies, dont 30 au Congo, Ruscart en 1951, rentrait définitivement en Belgique.
Doué d'une énergie peu commune, il pouvait
abattre des besognes énormes. Son hospitalité
était connue de partout. Il fut aussi et toujours très attentif aux problèmes sociaux.
Il aimait ses ouvriers et ceux-ci le lui rendaient.
Il laisse derrière lui, une belle carrière de technicien colonial comportant des acquits importants.
Distinctions honorifiques : Officier Ordre royal du
l i o n ; Officier Ordre de la Couronne ; Effort de guerre
1940-45 ; Chevalier de la Légion d'Honneun.
Publications : Les Homas du Mont Hoyo, Ituri, Congo
belge (Bruxelles, 1951, 66 p.).
1 avril 1970.
[M.V.A.] J.-M.-Th. Meessen.
Georges Moulaert : Vingt années à Kilo-Moto (Bruxelles,
1950). — J.-M.-Th. Meessen: Ituri (Bruxelles,
1951). — J.-M.-Th. Meessen: Aux cavernes du mont
Hoyo dans Congo Nil édition 1950. — Centre Afrique
1946 (Bulletin Tour'mg Club du Congo, 20 juillet 1945).
— Bulletin Association des Intérêts coloniaux belges
(15.9.35). — Revue coloniale belge, Nos 239-244, 1955




















                    2) Drague Lucien Piéchon et Gaby














Tiré du film CONGO de  Vincent Rouffaer -(1-7) - 1945.

                                    Dans une Mine












Frappart - carriere de Gorumo 1955 










Tiré du film CONGO de  Vincent Rouffaer -(1-7) - 1945.

Arrivée de l"avion Sabena DC 3  de Aéroport Zaventem à  KAMAMBE   Congo Belge





FABRICATION DE PARPAINS A KILO-MOTO















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