Carrière de Kilo Moto

Historique de la société des mines d'or de Kilo

Moto

En 1903, les prospecteurs Australiens HANNAN et O'BRIEN chargés de mission par le gouvernement de l'Etat Indépendant du Congo, découvrirent du gravier aurifère dans le bassin de la rivière Agola, affluent de l'Ituri sur le territoire dépendant d'un chef nommé Kilo. L'exploitation débuta en 1904. Ce chef vint installer son village près du camp, qui prit le nom de Kilo. Cette dénomination s'étendit ensuite à l'ensemble des exploitations aurifères dans la région du Sud.

En 1906, HANNAN porta ses recherches vers le Nord, dans le Haut-Uélé et signala les alluvions aurifères de la rivière Moto, sous affluent par l'Arebi de la Kibali-Uélé. Le nom de la rivière Moto fut alors utilisé pour désigner l'ensemble des mines du Nord, lesquelles ne furent mises en exploitation qu'en 1911. L'entreprise pris alors le nom de "KILO-MOTO"

L'or. Ce métal précieux se rencontre dans toute la partie orientale de la Colonie ; l'Union Minière du Haut-Katanga elle-même en produit mais les aires de production les plus riches se situent dans le coin N.-E. de la Colonie.

Sa découverte est due à un colonial extrêmement populaire : le Général Josué Henry de la Lindi, célèbre déjà au temps de la campagne anti-esclavagiste et de la campagne du Nil menée, cette dernière, pour soutenir les Anglais dans leur lutte contre les derviches après l'assassinat de Gordon Pacha, à Khartoum. Henry avait fait jadis la connaissance de Jules Cornet et, au contact de ce savant désintéressé, était devenu à son tour un géologue, amateur mais combien averti. Nombreux sont encore ceux qui l'ont connu aux premiers temps de la campagne de l'Est Africain Allemand, vêtu d'une modeste tenue de soldat, ses larges poches toujours bourrées de cailloux. 11 y a peu d'années cet Ardennais octogénaire perdit un œil à la chasse 9.

Dans la région définie, l'or se rencontre dans les alluvions et avec un maximum de pureté sur le fond rocheux des lits de rivières ; sous forme d'éluvions aussi, dans d'anciens lits, et filons, allié souvent alors à de l'argent ou associé à de la pyrite ou du quartz.

L'exploitation entraîne des frais énormes. Au début de la découverte de l'or (1906), la chose fut tenue secrète pour éviter compte tenu de la mentalité du moment le rush des « chercheurs d'or » et l'envahissement par quantité d'out-laws de ce coin particulièrement sain et propice de notre possession trop jeune encore pour supporter ce choc dissolvant.

La mise en train de l'exploitation fut faite par les soins et sousle nom de l'Etat. Quand le danger parut écarté, elle fut confiée à une Régie qui, elle, céda la place, en 1926, à la Compagnie des Mines d'Or de Kilo-Moto, créée pour une durée de 50 années ;mais toujours strictement contrôlée.

L'or congolais brut est raffiné à Hoboken, près d'Anvers, dans les installations de la Société Métallurgique. La totalité de la production est, après raffinage, rachetée par la Banque Nationale de Belgique. C'est dire l'incidence directe, heureuse, qu'elle peut avoir sur la situation financière de la Métropole. C'est expliquer, en partie aussi, les raisons de la solidité du franc belge avant et surtou après la dernière guerre.

Si la Société des Mines d'Or de Kilo-Moto déploie son activitésur une zone de prospection grande comme 2 fois la Belgique,d'autres Sociétés de grande importance, elles aussi, ont obtenu des concessions ; parmi elles, la Compagnie Minière des Grands Lacs atteint les 1800 kg. annuels.

En 1943, « Kilo-Moto » occupait 313 européens et 35.000 indigènes et payait à ces derniers 75 millions de salaires. Cette année est marquée par un événement sensationnel : l'exhumation d'une pépite de 62 kg.

Pourtant les taux d'extraction subirent à ce moment un fléchissement important. L'effort de guerre de la Colonie exigea, en effet, une production plus intensive de matériaux stratégiques, et une forte proportion de techniciens et d'ouvriers noirs fut détournée des mines d'or vers les aires d'extraction de l'étain et du manganèse.

En 1937, la production d'or brut totalisée du Congo, depuis ses débuts, atteignait 122.000 kg. pour une valeur, à cette époque, de Fr. 4.700.000.000.

Depuis, la production d'or brut a atteint les chiffres ci-après :

1937 12.800 kg.

1938 13.805 »

1939 18.498 »

1940 19.400 »

1941 19.600 »

1942 16.692 »

1943 15.700 »

1944 11.159 »

valeur de fr. b. 789.202.003

» » » 706.000.000

» » 600.000.000

» » » 472.000.000

Dans une région fort éloignée el ne disposant guère de ressources, mais au climat particulièrement clément, où le tourisme aussi peut amener dans le proche avenir une circulation intensifiée, les mines d'or ont apporté aux indigènes un réel bien-être et grandement favorisé leur relèvement.

sortie de la messe à Doko

sortie de la messe Vincent Rouffaer - Congo (2-7) - 1947

L'histoire de Kilo-Moto est plus que complexe. A l'époque, la Société existait sous le nom de la Société des Mines d'Or de Kilo-Moto. Par l'Ordonnance loi n° 419 du 15 juillet 1966, l'Office des Mines d'Or de Kilo-Moto fut créé. Mais, Kilo-Moto a sorti son premier Kilo d'or en 1905. En effet, selon les statistiques à notre possession,

entre
1905 et 1920 Kilo-Moto a produit plus ou moins
26.563 Kg d'or fin
1921 et 1925 Kilo-Moto a produit plus ou moins
14.612 Kg d'or fin
1926 et 1949 Kilo-Moto a produit plus ou moins
136.577 Kg d'or fin
1954 et 1963 Kilo-Moto a produit plus ou moins
64.949,641 Kg d'or fin
1964 et 1973 Kilo-Moto a produit plus ou moins
35.594,906 Kg d'or fin
1974 et 1984 Kilo-Moto a produit plus ou moins
18.040,613 Kg d'or fin

en
1988 Kilo-Moto a produit plus ou moins
352,476 Kg d'or fin
1989 Kilo-Moto a produit plus ou moins
467,502 Kg d'or fin
1990 Kilo-Moto a produit plus ou moins
383,731 Kg d'or fin
1991 Kilo-Moto a produit plus ou moins
134,828 Kg d'or fin
1998 Kilo-Moto a produit plus ou moins
5,827 Kg d'or fin
1999 Kilo-Moto a produit plus ou moins
3,025 Kg d'or fin
2000 Kilo-Moto a produit plus ou moins
3,974 Kg d'or fin
2001 Kilo-Moto a produit plus ou moins
5,611 Kg d'or fin

Soit 297.694 Kg d'or fin d'après les données que nous avons pu avoir. D'ici l'année prochaine, l'an 2005, Kilo-Moto aura un siècle d'existence.

Vous aurez certainement remarqué qu'il nous manque des données pour plusieurs années, étant donné que les recherches ne nous ont pas été facilitées. Mais, nous continuons jusqu'à être plus prêt de la réalité. Car un siècle de production d'or n'est pas une petite affaire, et la population devra avoir son compte dans l'exploitation des richesses du sous-sol que Dieu lui a légué.
Sachez qu'en 1941, Kilo-Moto a battu son record de production avec 8.000,33 Kg d'or fin. Cette année 1941 a été très florissante pour le Congo Belge. Que déclarons-nous aujourd'hui?

Nous devons également signaler que l'Entreprise Kilo-Moto, avec une superficie totale de 83.000 Km2, ne produit pas seulement l'Or, elle produit aussi l'argent (minerais). Le rapport de 1980 nous signale
une production de 68,631 Kg d'argent et celui de
1981, 116,877 Kg; du cheptel bovin. En 1975 par exemple, Kilo-Moto avait 3.952 têtes de gros bétail, en 1976, c'était 4637 et en 1981, 4723 têtes, après, .... du bois de chauffe ; de l'énergie, avec trois centrales hydro-électriques, dont Budana, Soleniama II et Nzoro, y compris deux groupes de secours à Yedi et Durba. Leurs
puissances installées au départ étaient de 13.500
KVA, deux turbines de 3500 KVA chacune, une
turbine de 6500 KVA pour Budana, 1600 KVA pour
Soleniama II, 1400 KVA , deux turbines de 700 KVA
chacune pour Nzoro, 515 KVA pour le groupe de
secours de Durba et 370 CH pour le groupe de
secours de Yedi.

L'énergie produite au début se répartissait de la manière suivante: 21.095.300 KWH pour Budana, 180.210 KWH pour Soleniama II, 1.524.000 KWH pour Nzoro et 10.761 KWH pour Durba et Yedi.

Frapart cyanurisation Durba 1955

cyanuration de Durba

Carrière de Kilo Moto

LES MINES de Kilo Moto

Gisements d'or dans le coin nord-est du Congo belge, plus tard Zaïre, ont été découverts par des prospecteurs en 1903 dans la rivière Ituri. La première vraie mine ouvert sur une petite échelle en 1904 autour de Kilo et en 1911 autour de Moto (un site moins quelque 200 km de Kilo). Ces mines de divers types ont été détenues directement par l'Etat. En 1919 (prédécesseur en 1911) de l'entité de l'Etat belge Régie Industrielle des Mines de Kilo-Moto a été créé. Une centrale électrique de 3000 kW hydro-électrique a remplacé les locomobiles. Contrairement aux gisements de type filonien de haute qualité dans les (mines de Mongbwalu, Makala, sincères et Adidi en Kilo) du sud zone, les économiquement importants minerais d'or des (mines Gorumbwa, Durba et Agbarabo en Moto) nord secteur sont des dépôts d'imprégnation dans schistes. En plus de l'or était encore extrait de gisements alluviaux en graviers de rivière. Les mines d'or de Kilo-Moto sont considérées comme parmi les plus importantes en Afrique et il est estimé que plus de 300 t métriques d'or avaient été produites ici le 30 Juin 1960, lorsque le Congo est devenu indépendant. La production annuelle d'or de KM a été de 65 pc du total de la colonie.

En 1966 (# 66-419 15 Juillet 1966, prédécesseur en 1962?) L'entité appartenant au gouvernement du Congo, L'Office des Mines d'Or de Kilo-Moto (OKIMO), a été fondé et est devenu théoriquement en charge de ces concession minière zones de la Province Orientale. En réalité, par exemple, les mines d'or de Kilo-Moto a été dit d'être président Joseph Mobutu privé. Quelques années après l'indépendance de la production a diminué sévèrement. Dans Moto les gisements les plus riches sont maintenant épuisés. Les conflits ethniques, les guerres civiles et de leurs différents seigneurs de guerre locaux et l'occupation ougandaise 1998-2003, tous financés par l'or détourné, jusqu'à ces dernières années ont empêché l'utilisation de techniques modernes et durables exploration et d'extraction dans la république. L'exploitation minière artisanale était également fréquent. Une voiture 100 km de route de Bunia, la principale ville du district de l'Ituri, à Kilo peut prendre des jours. Il n'y a pas de chemins de fer près, si le transport aérien est importante. Cette entreprise n'aurait probablement pas été rentable à partir de 1960, l'entreprise plus grande et la plus célèbre minière (cuivre) au Congo belge, l'Union Minière du Haut-Katanga, a également été officiellement nationalisée en 1966 [voir aussi: Agayo Bakonzi, Les mines d'or de Kilo-Moto, dans le nord du Zaïre 1905-1960, l'Université du Wisconsin 1982]

L'entreprise
La Régie, avec un actif, a été converti en une société commerciale le 8 février 1926, alors que la Société des Mines d'Or de Kilo-Moto SCRL (SOKIMO) a été formé avec Kilo comme domicile. Il y avait le siège administratif à Bruxelles. Le premier et le long temps chef de la direction était Maj. Général George Moulaert.La zone de concession de Kilo-Moto était de 80.000 mètres carrés. Km, ce qui était plus de deux fois la taille de la Belgique, qui s'étend sur les frontières avec le Soudan et l'Ouganda. La concession a été pendant 50 ans et la colonie pouvait révoquer après 21 ans. Dans les années 1950, la Société employait 19 000 habitants, pour lequel il avait également à fournir des services communautaires. En 1966, au plus tard, cette société congolaise a été dissous (en réalité nationalisé) ***, mais le successeur OKIMO est vite devenu presque en faillite. Il a dû vendre consessions d'exploitation à l'étranger pour obtenir des revenus et des mines savoir-faire. La société australienne Moto Goldmines Ltd (maintenant Red Back Mining Inc, Canada), Kilo Gold Mines Ltd (enregistré au Canada) et AngloGold Ashanti Ltd (Johannesburg) a des perspectives de ces mines d'or. Cependant, dans les années 1990, le gouvernement central lui-même ajouté à l'incertitude en annulant unilatéralement certains consessions au Zaïre, en citant "la lenteur des progrès".

Le certificat d'actions
est peut-être la plus attrayante des papiers d'or bon marché disponibles pour les collectionneurs accessoires pour Actions Titres. La taille est 22x32 cm, à l'exclusion des coupons attachés à droite. Non daté, mais tous les avant-guerre certificats belges de stocks valides ont été remplacés sur les dates après (Fr .: l'après) 6. Octobre 1944 * (pleine explication ). Ce sont ces après-guerre Kilo-Moto qui nous rencontrons aujourd'hui. Ils sont les suivants: (i) des actions privilégiées 60 000 au porteur libre (l'action privilegiée **, l'image ) en bleu et noir comme les certificats d'un part à 500 francs chacun, rare. (Ii) Un inconnu nombre *** d'actions gratuites au porteur (actions de jouissance **, l'image ) dans les certificats verts et noirs (également sur papier bleuté) à compter du 1er action à 500 francs chacun, rare. (Iii) 200 000 actions ordinaires gratuits (partie sociale **) à 1000 francs chacun, ne voit pas. (Iv) actions au porteur 1.400.000 bénéficiaires (partie beneficiaire **) sans valeur nominale en rouge pourpre et noir comme les certificats d'un part chaque (en haut), très commun; et en brun et noir comme les certificats de cinq parts chacun, moins commun. Dans les bénéficiaires d'addition de 1928 (ou un peu plus tard, avant 1938) dans les certificats bleus et noirs de 1 action et de 5 actions sans valeur nominale chacune sont connus, rare. Selon une autre source les différentes confessions et les couleurs sont: 5 bleues, 10 vertes, 2 brun et rouge 20.

Lors de sa création le capital social de la Société - et il n'a pas été augmenté ou modifié par la suite - a été de 230 millions de francs belges, composé ** de la les actions privilégiées et les actions de ordinare. 40 000 des actions privilégiées et les actions ordinaires et bénéficiaires ont été émis en 1926 pour le gouvernement du Congo belge en paiement pour les actifs de la Régie. Les 20 000 restants ont été les préférés initialement souscrites en numéraire par plusieurs banques belges, y compris la Société Générale et la Banque de Bruxelles. Les actions privilégiées devaient être remplacés pendant 50 ans par tirages au sort et en conformité avec les bénéfices de la Société par actions gratuites un pour un [A. de A.]. L'autorité coloniale est restée le principal actionnaire qu'après l'indépendance du pays ***, si la Société de Kilo-Moto n'était pas vraiment une affaire privée comme Union Minière était. (Celui-ci a été fusionnée avec la Société Générale de Belgique en 1981)

* En raison de l'ordre administratif (arrêté-loi) du 6 Octobre 1944 relatif à l'admission de valeurs mobilières, etc belges et étrangers. En Septembre l'ensemble du pays a été libéré.
** Action privilegiée (actions privilégiées): 1 vote actions votantes d'une priorité à un dividende. Lorsque le rachat, une telle action devait être remplacé dans le cas de Kilo-Moto par une action de jouissance (de la part de bonus), qui a également hade chacun d'une voix - dans certains cas limités à la faveur de la colonie. La partie (de l'action ordinaire ou ordinaire) sociale n'est souvent pas cotée en bourse et une part de nom. Il y avait deux voix chacun. La partie recipient (part du bénéficiaire) était sans valeur nominale et n'a pas été inclus dans le capital de la Société (capital social), et n'avait pas de droit de vote. Différents sous-types de la dernière sortie: partie de Fondateur, partie de Dividende, une partie de la réserve et aussi l'action de jouissance. Les droits réels des classes varient selon les statuts de chaque société. Dans le cas de Kilo-Moto actions privilégiées ont droit à un intérêt fixe modeste et les actions gratuites à un dividende fixe modeste. Environ la moitié du bénéfice restant après certaines allocations ont été distribuées à chacune des classes d'actions ordinaires et bénéficiaires, et cette distribution appliquée aux actifs de la Société en cas de liquidation trop.
*** Article 15 de la Convention signée à Bruxelles le 6 février 1965 (# 7852, la Loi 23 Avril 1965) concernant le règlement de la dette publique et au portefeuille du Congo belge: "La propriété des titres constituant le portefeuille du Congo belge sont dévolus dans [la République démocratique du] Congo ". Tous les titres sont inscrits à l'annexe de la Convention et de la Société de Kilo-Moto, ils sont les suivants: 13 616 actions de préférence, 26 384 actions de jouissance [ensemble 40.000 ], 200 000 actions nominatives [= parts sociales] et 196 650 actions de «gestion» [peut-être ce qui était encore invendus des Bénéficiaires de pièces / Fondateur de; 1,203,350 ces actions étant ainsi en mains privées]. Donc, toutes les actions, sauf les 20.000 ceux privilégiées à l'origine souscrites par les banques belges, semblent être pris en compte. Concessionnaires titres historiques prétendent que les actions de cette Société sont inscrites à la Bourse de Bruxelles (avant les années 1980?), Mais je n'ai pas pu vérifier cela. Se pourrait-il que la plupart des parts bénéficiaires mentionnés ci-dessus ont été vendus publiquement par la colonie? Des statuts (de la Société résumé en français ) n'ont pas permis de tout changement de grande nombre total des actions. Selon A. original de A. la durée de la Société a été jusqu'en 1976, ou plus tôt en cas de rachat des actifs de la colonie.

Certains arbres en Afrique, produisent une fois l'an des fruits très juteux.

Une fois que le fruit tombe à terre, il cuit au soleil et fermente puis produit de l'alcool. Dû au peu d'eau qu'il y a dans ces régions, les animaux viennent alors les manger et commence "la fête"... Encore que l'éléphant est tellement saoul, qu'il ne peut rester debout, mais continue à manger les fruits.

Ce documentaire français sur l'Afrique est authentique.

Frappart : Dinette à Durba 1955

Afrique Centrale-1930-1949 chute victoria-SD Stock

Concassage et carriere de kilo Moto

Ferme de Kerekere . Ferme de Kilo Moto

Zaïre...Zaïre

Mon plus beau pays du monde,
C'est cette terre où je naquis.
Zaïre...Zaïre pour toujours.
Aux abords de ses dérives sans retour.
Il m'a emmené dans cette brise
Un arôme sans pareil.
Elisabethville devenu Lubumbashi... aux mille vertus.
Tes léopards me guettent sans faire du superflus.

On y parle un doux langage...
Le swahili...
Une de plus belles langues qui pour autrui,
L'étranger devient plus sage
Quand il se met à l'aimer.
Heureux,qui reçu cette chance
De l’ouïr de son berceau.
Car le dialecte de ce pays
Est un chant toujours nouveau.

Parfums de fleurs,chant des oiseaux,
Bruits d'eau vives,gais frissons,
Les tiges de canne à sucre qui se rapprochent,
Et qui mûrissent en fin de saison,
Etoile du Sud dans ce ciel tendre,
Sourires d'aubes en éveil,
Ah...Mon Pays...j'aime entendre
Ta chanson dans mon soleil....

Bruno Wins

Mangbetu: Travaux journalier au village

- visite village Vincent Rouffaer - Congo (2-7) - 1947

ORAGES TROPICAUX ....

« DELICIEUSES NUITS... »

Mes plus belles nuits en Afrique??? Les nuits orageuses, bien évidemment… Je sais que nous partageons un peu tous cette sensation…

Lorsque le ciel se mettait à gronder là haut, dans la voûte céleste zébrée de mille éclairs, au dessus de la maison, le bruit du tonnerre me faisait penser à une charge d’éléphants (TIENS! Comme dans le livre de la jungle… La patrouille des éléphants… UNE… DEUX…!!! PATAPOUM… PATAPOUM…)

Nous, cela ne nous effrayait pas, au contraire, par contre pour les nouveaux arrivés, ce n'était pas le cas... Ils étaient quelque peu effrayés...

Mais alors là!!! Quand les cieux en colère se libéraient de leurs grosses larmes, c'était "MAGIFIQUE….!!!

A ce moment précis, je disais à mes parents ;Je vais dormir. C'était "physique".

Je m'empressais alors de m'engouffrer dans le lit pour écouter la musique que faisaient les grosses gouttes d'eau sur le toit de tôles. Au travers de la fenêtre je regardais ce fascinant déchaînement de la nature…

Tous ces éléments naturels me berçaient agréablement et tout doucement, je finissais par sombrer dans les inévitables bras de Morphée…

Après chacune de ces nuits réparatrices, quand je me réveillais, j'éprouvais un véritable sentiment de bien-être, calme et bien reposé, j'étais en pleine forme…

Comme quoi, il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu….