vendredi 8 août 2014

14 - Ecole de FATAKI


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Epidémie

Après une épidémie de paralysie infantile à l'école de Fataki et suite à la fermeture de celle-ci, j'ai été placé dans la famille Jérôme afin de  ne pas être en contact avec mon frère Claude et la  fille Jérôme.



Mon frère et la fille Pirote chez nous pendant la quarantaine de l'école de Fataki , et moi qui boude hahaha









Mon frère fut interne au pensionnat de Fataki

de 1948 à 1950






Ecole de Fataki 





Ituri








FAIRE SON GROS BESOIN" NOCTURNE" A L'INTERNAT de Fataki…



Quand cela vous prends, ben il faut bien éliminer…

Pour le "pipi", cela convenait, il y avait un pot à notre portée…   Nous pouvions nous soulager aisément…

Mais, mon cher frère, une nuit, éprouva le besoin de se libérer d'un plus gros paquet.

Pour ce faire, il fallait aller à l'extérieur, déjà qu'il faisait noir, ce n'était guère encourageant, mais il en était ainsi.

Prenant son courage à deux mains il se rendit donc à l'endroit prévu pour se libérer aisément les entrailles et en fut très soulagé…   OUF !   Cela fait du bien se dit-il.

Mais encore fallait-il en sortir de cet endroit, car, à l'extérieur se trouvait le gros chien de garde qui remplissait très bien son rôle !  

Chaque fois que mon frère ouvrait la porte du "WC" pour regagner le dortoir l'animal grognait le maintenant en respect.

Ce manège dura assez longtemps, au grand désespoir de mon frère qui ne demandait qu'une chose, regagner son lit….

Finalement le chien se soumit en abandonnant la partie…

Quant à Colodi, je trouve qu'il a été bien patient et courageux.


GRRRRRRRRRRRRRRRRRR………………










Dans un village de brousse













Dans un village de brousse




Odette Fayon Un jour,mon boy maison,après avoir bcp tourné autour de moi,comme tjs quand il avait une chose à me demander,me dit:tu n'as pas un heu,un linge pour mettre les pommes pour ma femme ? Vu l'éloquence de son geste,je compris qu'il souhaitait recevoir un de mes soutien-gorge.A l'époque je faisais un 90 bonnets B et me souvenant de la mama qui devait bien faire un bonnet E,je lui dis que les miens étaient vraiment trop petits.Mais il insista et je compris que sa femme le harcelait à ce sujet et je lui donnai le soutien-gorge tant désiré. Le lendemain,je vis se pavaner sur la route,l'épouse en question avec mon soutien dont elle avait passé une bride autour de son cou et les 2 bonnets descendaient entre ses seins.Elle n'était pas peu fière et la paix était revenue dans le ménage !


Chaque fois qu'ils m'ont arrêtée sans raison,je prenais un air contrit en leur disant qu'ils avaient entièrement raison,je m'excusais alors avec une fausse petite larme et ils me laissaient partir en me souhaitant bonne route,après j'avais l'habitude de leur donner une baguette de pain pour leurs enfants,ils me l'ont bien rendu,c'est un peuple très reconnaissant !!!









                                              






Dure de descendre








Christine Van Eyck; un jour ils ont arrêté mon père à un contrôle et après 15 minutes de palabres ils se sont retrouvés à la maison; comme mon paternel ne voulait pas donner un matabich (ortho?) ils ont convenu qu' on repeindrait leur casque pour clôturer la discussion; et    c' est ainsi qu'ils sont repartis (ils étaient 3) , une heure plus tard, heureux avec un casque fraichement repeint en bleu. Le Congo est le pays aux cent et milles petites histoires amusantes





 Départ des enfants de Vieux-Kilo vers l'école de Fataki.




 Dans les bois à Fataki


 Les élèves du pensionnat dans les bois près de l’école de Fataki



 Fataki - Dans la cour de l'école


 Fataki - Claude à l'internat



















La maison des sœurs en construction 1930 


















Le lave vaiselles de BROUSSE


















Chapelle de l'internat





Cour intérieur 










ville de Fataki 















       Ecole Fataki  site officiel           








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