vendredi 8 août 2014

18 - Poste de Alosi 1950-1951


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Tiré du film CONGO de  Vincent Rouffaer (1-7) - 1945.

 Brousse et ville







Le "malofu", 
 
boisson alcoolisée et fermentée, faite à base de maïs.
Le maïs était pilé et mouillé, puis il était mis dans des feuilles de banane et enfuis en terre pendant plusieurs jours afin qu’il  fermente.   Ensuite il était mis dans de grandes bassines en fer et chauffé après y avoir ajouté de l’eau.   L'ébullition terminée on le laissait tiédir. Il était servi tiède dans des demi calebasses.
Ce qui m'a le plus frappé avec cette boisson, c'est  l’épouvantable odeur qu’elle dégageait (mais le goût  n’était pas si mauvais)

Une autre boisson, l’ARACK , fut interdite par les Belges car elle rendait fou .
En Belgique, à cette époque, on ne trouvait que les fruits de saison.
En Afrique on trouvait à profusion des dizaines de fruits différents ayant mûris au soleil, gorgés de jus, extraordinairement délicieux, de plus, ils étaient gratuits.
Pour en avoir il nous suffisait de tendre la main pour les cueillir, tous ces fruits poussaient en abondance.
Les branches des arbres fruitiers croulaient sous le poids des mangues, cœurs de bœuf, goyaves qui dégageaient de savoureux parfums.
Avec les cœurs de bœuf  , goyaves 
 et Mangues   , ma mère nous préparait d’extraordinaires marmelades et confitures.
Les papayes   
succulentes et très sucrées, était de la grosseur d’un ballon de rugby.  
 Tous les matins, nous mangions notre demi papaye et pas besoin d'y ajouter du sucre comme pour les ridicules papayes au goût insipide vendues en Belgique.   Pour les papayers, ce sont les arbres femelles qui portent les fruits, mais pour cela il fallait que les indigènes suppriment les arbres mâles.
Pour les ananas   il suffisait de se promener et on en trouvait à chaque fois de très gros, mûrs et juteux à souhait.
Pour avoir un nouveau plant, on coupait la tête du fruit avec la touffe de feuilles que l'on replantait.
Pour les arachides    on allait dans la savane aux lisières de la forêt, on repérait des racines et des feuilles, on creusait et on récoltait les arachides.   Nous les dégustions sur place, donc fraîches, ou on les récoltait pour les faire griller.   Une poule préparée avec ces cacahuètes était un véritable délice.
Nous profitions aussi de bananes de toutes sortes, des grosses,  jaunes, rouges, naines, ou à cuire et chacune de saveur différentes..
 Quant au maïs, nous le mangions grillé ou cuit dans l’eau, leurs tiges coupées au ras du sol sur une hauteur 20 cm étaient aussi très bonnes à mâcher tout comme les cannes à sucre.

 Cannes a sucre










Animaux
 












 
 
 
l’invasion des criquets
 




Les paysans de Buta en Province Orientale luttent contre l’invasion des criquets grâce à une plante de la forêt appelée Kpekuku en dialecte Zandé. L’inspection du développement rural du district du Bas-Uélé se dit satisfaite de cette lutte et promet d’étendre l’action dans cinq autres territoires de ce district en proie également à l’évasion des criquets qui ravagent des champs.

 Des sources locales indiquent que plus de 500 hectares de maïs, banane, riz, haricot et niébé ont été ravagés par ces animaux depuis le mois de mars dernier.

 Quatre chefferies et deux secteurs de Buta sont touchés par cette invasion acridienne. Il s’agit notamment de Monganzulu, Bayo-Bogbama, Mobati et Nguru.

 Plusieurs techniques utilisées jusque-là pour éloigner ces insectes n’avaient pas donné de bons résultats.

 C’est en novembre dernier que des paysans pygmées de Buta ont essayé une nouvelle technique.

 Elle consiste à brûler des feuilles sèches de Kpekuku avec quelques criquets morts.

 La fumée dégagée par cette combustion décime les criquets les plus âgés et chassent les plus jeunes.

 Plusieurs hectares des champs épargnés de l’invasion des criquets grâce à cette technique sont en train d’être labourés, affirme Christine Giningba, inspectrice du développement rural du district du Bas-Uélé.

 Elle assure que cette technique sera bientôt répandue dans les autres territoires voisins de Buta dont les champs sont aussi ravagés par les criquets.


















Chasse aux Crocodiles_ 1930













Chanson: Uélé maliba makasi.





"Uélé Moliba Makasi" est une chanson en langue lingala. Elle est originaire 
du Congo où elle est chantée comme berceuse, ou par les rameurs en pirogue pour rythmer les coups de pagaie.  Paroles + traduction : 

 







 
Uélé Moliba Makasi 
________________ 

Olélé ! Olélé ! Moliba makasi 
Olélé ! Olélé ! Moliba makasi 
Luka luka 

Mboka na yé 
Mboka na yé 
Mboka mboka Kasaï 

Eeo ee eeo Benguéla aya 
Eeo ee eeo Benguéla aya 

Benguéla aya Oya oya 
Yakara a Oya oya 
Konguidja a Oya oya 







Traduction 
________ 

Olélé ! Olélé ! Le courant est très fort 
Olélé ! Olélé ! Le courant est très fort 
Ramez ! Ramez ! 

Son pays, 
Son pays, 
Son pays, c'est le Kasaï 

ééo éé ééo que vienne Benguela 
ééo éé ééo que vienne Benguela 

Que vienne Benguela Viens ! 
Viens ! 
Le courageux Viens ! 
Viens ! 
Le généreux Viens ! 
Viens ! 








 
 
 
 
Le singe et l'orange
 











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