28- Aketi--Bakuba---Boma--Mai-ya-moto --Murchison Falls - Gangala na Bodio et Parc de GARAMBA-














Aketi, anciennement Aketi Port-Chaltin, est un territoire et une localité de la province Orientale en République démocratique du Congo



















Film au lac Baringo
A 280 km au Nord-Ouest de Nairobi et à 40 km au Nord de Bogoria, le lac d'eau douce de Baringo s'étend sur 168 km² et atteint 12 m de profondeur maximum.
 1--  Pélicans-Crocodiles-Marabouts-Danse
























Film au lac Baringo 
                 2-- Danse-Pélicans-Crocodiles-Marabouts












Animaux
 















1- Ombre sur le Congo- 





















2- Ombre sur le Congo-




















3- Ombre sur le Congo





















4- Ombre sur le Congo
























5- Ombre sur le Congo























6- Ombre sur le Congo























7- Ombre sur le Congo








Mai-ya-moto ou l'eau de feu,
Egalement connu sous le nom de moto de ja de Maji, est un champ hydro thermique d'isolement dans les sud de parc national d'Albert du lac Edouard. Le secteur thermique est situé à une altitude de 950 m dans la partie orientale de la République démocratique du Congo les montagnes de Virunga environ le nord de 38 kilomètres de la ville de Rutschuru. La région thermique de Mai-ya-moto contient des fumerolles et des ressorts chauds avec les températures de moins de 100 degrés de centigrade. Bien que l'âge de l'activité volcanique n'ait pas été énoncé, Mai-ya-moto a été inclus dans le catalogue des volcans actifs du monde (Richard et Neumann van Padang, 1957) basé sur sa activité thermique.


la Ruindi dans le parc national des Virunga,   le Parc National rwandais et le reste, soit 8.000 km², forma le Parc National des Virunga ex parc national Albert


Pays : DR Congo

Nom De Subrégion : L'Afrique centrale  

Type De Volcan : Champ de fumerolle


Altitude De Sommet : 950 m





  La famille Wautier et la famille Mommen Lambert et Flora et leur fille Christiane en visite au parc national Albert à la Ruindi.






Chikwangue, aubergines et piments


Quelques endroits parmi d’autres où nous passions de petites vacances d’une semaine au Congo.
1956 Murchison Falls (Nil Blanc) National Park Ouganda.
Au Murchison il y avait le choix pour loger, soit à l'hôtel ou en tentes…
Le premier explorateur européen à atteindre les chutes fut Sir Samuel Baker en 1864, qui les nomma Murchison Falls en l'honneur de Sir Roderick Murchison .
La chute d’eau, d’une blancheur éblouissante, formait un magnifique contraste avec les noirs rochers qui encaissent le fleuve, tandis que les palmiers gracieux des tropiques et les plantains sauvages ajoutaient de nouveaux charmes au paysage.
C’est là certainement la plus grande chute du Nil.
 
Mme Houbion à l'entrée de sa tente







8- Ombre sur le Congo




Nos parents, aventuriers au plus profond de leur âme, optèrent pour la deuxième solution. Une tente pour eux et une pour mon frère et moi.

(A chacun ses appartements …)

Une nuit, ma mère fut réveillée par un bruit de froissements de papiers très proche d'elle. Sortant des bras de Morphée elle dit à mon père: -NICOLAS! Arrête de fouiller dans le sac et de manger les bonbons des gamins!!! Papa, réveillé en sursaut, lui répondit péniblement:-Mais je ne fait rien? JE DORS!!!

Maman, intriguée, pris sa lampe torche et l'alluma….. ÔÔÔhhh STUPEUR ÎÎÎHHHH QUELLE HORREUR!!!!!

Une grosse tête d'hyène apparut à a peine 10cm de son visage…..

Heureusement, le cri strident de ma mère dans la nuit fit fuir l'animal affamé qui prit "ses deux pattes à son cou" et ne demanda pas son reste…




Morale de l'histoire… La loi du plus fort est toujours la meilleure.







Sur le trajet qui menait vers l’hôtel des Murchison nous croisons un magnifique éléphant solitaire


bien installé au milieu de la route. Mon père, intéressé, s’arrête et nous descendons de la voiture pour admirer le superbe mastodonte.

Moi, enfant innocent et curieux de tout, j'avais remarqué que, bizarrement, cette bête possédait 5 pattes !?

Mes parents ne purent retenir de s'éclater de rire, ce qui me poussa à les interroger un peu plus…. Ma mère, après avoir repris son sérieux, m'expliqua comme elle pu:
Ecoute Gaby, L'éléphant que tu vois est un vieux mâle solitaire…donc…la cinquième patte que tu vois...c’est son sexe…
J'étais subjugué par la grandeur de la chôôôse… Son membre impressionnant touchait le sol, il y avait donc de quoi le confondre avec une patte!!!

La demi-heure écoulée, l'animal nous bloquait toujours le passage. Mon père, qui commençait à s'énerver, se mis à klaxonner tant et plus. Dérangé dans son contexte naturel, furieux, le pachyderme souleva énergiquement sa trompe souple en barrissant bruyamment et nous chargea provoquant un nuage de poussière rouge. Nous n'avons jamais été aussi vite pour regagner la voiture, en marche arrière plus que rapide sur plusieurs mètres et avec une grosse frayeur assurée. Comme nous étions très en recul, le mammifère se décida enfin à quitter l'endroit, chemin faisant, et s'éloigna sur ses grosses pattes lourdes. Mon père, profitant de cette opportunité, se décida à poursuivre notre parcours, à fond la caisse, tout en s'assurant du regard que nous n'encourions plus aucuns en dangers.





1- Sur le Nil Blanc vers la chute Murchison Falls






Autre histoire de Pol Jacob

Mes parents de décident d'aller passer quelques journées aux Murchison Falls en Ouganda. Comme nous habitions alors ARU, le trajet était assez court…!

Papa musardait donc, râlait un peu à cause de ces "foutus Anglais" et leur conduite à gauche…! Ce qui n'empêchait pas que nous ayons parfois quelques frayeurs lorsque nous croisions certains véhicules sur la piste…!

Arrivés dans la plaine, à un moment donné, Papa aperçu un troupeau de buffles à +/- 150m de la piste et il s'arrêta! Il sorti de la voiture et contempla le beau spectacle. Les bovidés, couchés sous un arbre, ruminaient à leur aise… Après quelques minutes d'observation, ne voilà-t-il pas que, le Bwana mukubwa JACOB, se prenant soudainement pour un fier et intrépide torero (sans doute avait il en tête cette chanson: "Dans mon pays d'Espagne… OLE!"), et commence à faire de grands gestes tout en hurlant à l'adresse des animaux pourtant bien sereins! Bien sûr, les buffles relevèrent tous la tête et considérèrent "placidement" l'hurluberlu qui se désarticulait comme un pantin à quelques mètres de distance..! Le pater s'excitait de plus en plus belle car aucuns de ces ruminants ne se décidaient à se lever…! N'y tenant plus il fit semblant d'armer un fusil en criant très fort <-pan>

Mais même chez les animaux, la patience a des limites tout de même!

Comme s'ils savaient ce que cela signifiait, les buffles se levèrent tous en même temps…!


Papa triomphe… Il avait réussi!!!… Mais les puissants ruminants, plutôt que de fuir, dans un même élan, piétinant et soulevant la terre, chargèrent vers papa et

notre automobile…!

Quelle horreur!!! Maman criait, paniquée… Quand à mon cher père, je ne vous dis pas dans quelle la course effrénée il déguerpit, tel Speedy Gonzalès, s'empressant de nous rejoindre au plus vite, plongea derrière le volant (avec une agilité que je ne lui connaissais pas), et démarra sur les "pipettes" et "s'envole la bagnole" à du 80/100KMh……!!! Un véritable champion de rallye!!!!

Cette anecdote nous a toujours fait bien rire pendant des dizaines d'années… Sauf papa… qui a "ramassé" l'engueulade de la décennie de la part de maman…! Trop zélé le colon…


 2
- Sur le Nil Blanc vers la chute Murchison Falls




Vue du haut vers le bas de la  chute Murchison Falls






 Le haut de la chute avec le pont qui passe d'une rive à l'autre




 Le haut de la chute




 Le haut de la chute



 Le haut de la chute





 Le haut de la chute avec le pont qui passe d'une rive à l'autre




 Le haut de la chute




Sur les rives du Nil Blanc --Murchison Falls






Croco sous  la chute









Le Nil blanc sous la chute




chute Murchison Falls


 chute Murchison Falls














Sur les rives du Nil Blanc --Murchison Falls










Les Rahier apres un bain au dessus de la chute




 Bateau pour la visite de la chute




Bateau et chute Murchison Falls






Chute Murchison Falls






Chute Murchison Falls





Parc national Murchison Falls




















































 Parc de GARAMBA-




Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse
Comprenant d'immenses savanes herbeuses ou boisées entrecoupées de forêts-galeries et de dépressions marécageuses, le Parc national de la Garamba se situe au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la zone de transition entre les forêts denses humides du bassin du Congo et les savanes guinéo-soudaniennes. Il abrite la dernière population mondiale du rhinocéros blanc du nord, une sous-espèce endémique de girafe congolaise et une population d’éléphants mélangeant éléphants de forêt, éléphants de savane et des individus montrant des caractéristiques morphologiques communes aux deux sous-espèces. Il se caractérise aussi par une biomasse exceptionnellement élevée de grands herbivores grâce à la productivité végétale du milieu. Couvrant 490 000 ha et entouré de 752 700 ha de trois domaines de chasse qui contribuent à une protection efficace du bien contre les menaces provenant de la zone environnante, ce bien est un sanctuaire exceptionnel de par son mélange inhabituel de grande faune spectaculaire.






Critère (vii) : Le Parc national de la Garamba et ses domaines de chasse avoisinants offrent une vaste étendue parsemée d’un réseau dense de petites sources permanentes qui soutiennent une productivité végétale et une biomasse d’herbivores exceptionnellement élevées. Cette biomasse se traduit par exemple par la présence d’importants attroupements d’éléphants à certaines périodes de l’année, parfois dans des troupeaux de plus de 500 individus, phénomène naturel exceptionnel.
Critère (x) : Le Parc national de la Garamba abrite les quatre plus grands mammifères terrestres du monde, soit l’éléphant, le rhinocéros, la girafe et l’hippopotame. La population de rhinocéros blanc du nord est la dernière population survivante de cette sous-espèce. De plus, la sous-espèce de la girafe congolaise est également endémique au parc. Situé dans la zone de transition entre les centres d’endémisme guinéo-congolien et guinéo-soudanien, le parc et les domaines de chasse avoisinants abritent une biodiversité particulièrement intéressante avec des espèces typiques des deux zones biogéographiques. Outre le rhinocéros et la girafe, les espèces purement savanicoles incluent le lion, la hyène tachetée, et de nombreuses espèces d’antilopes. Par ailleurs, les espèces typiques de la forêt dense comprennent le bongo, l’hylochère, le chimpanzé, et cinq espèces de petits primates diurnes. Le parc fait aussi parti des rares endroits en Afrique où l’on rencontre à la fois l’éléphant de forêt Loxodonta africana cyclotis et l’éléphant de savane Loxodonta africana africana, ainsi que des éléphants présentant des caractéristiques morphologiques communes aux deux sous-espèces. Une population très importante du buffle africain montre également des formes intermédiaires entre le buffle de forêt Syncerus caffer nanus et le buffle de savane Syncerus caffer aequinoctialis.
Intégrité
Le Parc national de la Garamba est délimité à l’est, au sud et à l’ouest par des cours d’eau importants qui constituent des limites naturelles précises et connues de tous. Au nord, il partage ses limites avec le Lantoto National Park du Soudan du Sud, offrant d’intéressantes possibilités de protection à l’échelle transfrontalière et régionale. Dans un paysage vierge, aucune présence ou installation humaine n’était signalée dans le parc au moment de l’inscription et la population en périphérie était faible. Le Parc national de la Garamba est entouré de trois grands domaines de chasses contigus, constituant un écosystème d’une superficie suffisamment étendue (1 242 700 ha) pour soutenir des populations importantes de grands mammifères avec leurs schémas de migrations locales saisonnières. Les domaines de chasse contribuent à une protection efficace du bien contre les menaces provenant de la zone environnante. Leur valeur est primordiale, particulièrement pour les mouvements saisonniers des éléphants et pour le maintien des populations viables des espèces forestières.
Eléments requis en matière de protection et de gestion
Le Parc national de la Garamba a un statut de Parc national depuis 1938, et l’autorité de gestion en est l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Il est géré à travers les trois secteurs administratifs de Nagero, Gangala na Bodio et Beredwa à la limite nord, chacun ayant une infrastructure immobilière et routière.  La mise en place d’un plan de gestion est une condition indispensable à la gestion du parc. Etant donné l’importance des domaines de chasse pour l’intégrité du bien, ceux-ci doivent bénéficier d’une gestion intégrée avec le parc.
Il est essentiel que l’intégration des communautés locales dans la gestion du parc et des domaines de chasse périphériques, à travers l’approche de la conservation communautaire, soit mise en place par le biais d’une gestion participative des ressources naturelles.
La surveillance est assurée par les gardes au moyen de patrouilles dans les trois domaines de chasse ainsi que dans le parc, en liaison avec des survols réguliers de toutes ces zones.  L’aspect touristique y avait été développé et la possibilité, unique en Afrique, d’un tourisme à dos d’éléphant y existait ; cette activité pourra être reprise lorsque la situation sécuritaire sera plus stable.
Le partenariat avec les organismes internationaux et la recherche de fonds suffisants pour une conservation efficace du bien doivent aussi être renforcés, y compris idéalement par la création d’un Fonds fiduciaire.









Mamba noir



Mamba noir






















L'antilope-gazelle-dik-dik-l'impala et le gnou...




Le serval




























Eléphants - rhinoceros - hippopotames - buffles
 






































                    Gangala na Bodio - La colline du chef



Gangala-na-bodio était une  station de domestication situé près de Faradje dans l'actuelle République démocratique du Congo . Le projet belge à Kira Vunga, Api et Gangala était la première tentative à domestiquer les éléphants d'Afrique pour le travail.  



Animaux
 


























 
































































 









Dortoire









Bain des éléphants
 

















                                                    Dortoire


 
 
Epulu réserve à okapis
La réserve de faune à okapis occupe environ un cinquième de la forêt d'Ituri au nord-est du pays. Le bassin du fleuve Congo, dont la réserve et la forêt font partie, est un des plus grands systèmes de drainage d'Afrique. La réserve de faune abrite des espèces menacées de primates et d'oiseaux et environ 5000 okapis, sur les 30 000 vivant à l'état sauvage. La réserve possède également des sites panoramiques exceptionnels, dont des chutes sur l'Ituri et l'Epulu. Elle est habitée par des populations nomades traditionnelles de Pygmées Mbuti et de chasseurs Efe.
Brève synthèse
La Réserve de Faune à Okapis possède une flore d’une exceptionnelle diversité et abrite de nombreuses espèces endémiques et menacées, dont 1/6ème de la population existante d’okapis. La Réserve protège 1/5ème de la forêt d’Ituri, un refuge pléistocène dominé par une forêt dense sempervirente de « Mbau » et par une forêt humide semi-sempervirente qui s’entremêle avec des forêts marécageuses qui poussent le long des cours d’eau, avec des clairières localement appelées « edos » et des inselbergs.
Critère (x) : Sa localisation biogéographique, ses biotopes exceptionnellement riches et la présence de nombreuses espèces rares ou absentes des forêts de basse altitude adjacentes, suggèrent que la forêt d’Ituri a vraisemblablement servi, au cours des périodes climatiques antérieures plus sèches, de refuge pour la forêt tropicale humide. Au nord de la Réserve, des inselbergs granitiques abritent une flore particulière spécialement adaptée à ce microclimat, caractérisée par de nombreuses espèces endémiques telles que le Cycade géant (Encepholarcus ituriensis).
La Réserve compte 101 espèces de mammifères et 376 espèces d’oiseaux répertoriées. La population de l’espèce endémique Okapi (Okapia johnstoni), une girafe de forêt, est estimée à 5 000 individus. Parmi les autres mammifères endémiques à la forêt nord-est de la RDC identifiés dans la Réserve, se trouvent également la genette aquatique (Osbornictis piscivora) et la genette géante (Genetta victoriae). La Réserve abrite 17 espèces de primates (dont 13 diurnes et 4 nocturnes), le nombre le plus élevé pour une forêt africaine, dont 7 500 chimpanzés (Pan troglodytes).
La Réserve compte également l’une des populations d’ongulés de forêts les plus variées avec 14 espèces dont 6 espèces de céphalophes. Elle abrite la plus importante population d’éléphants de forêt (Loxodonta africana cyclotis) encore présente à l’est de la RDC, estimée à 7 500 individus, et elle est importante pour la conservation d’autres espèces de forêt comme le bongo (Tragelaphus eurycerus), l’antilope naine (Neotragus batesi), le chevrotain aquatique (Hyemoschus aquaticus), le buffle de forêt (Syncerus caffer nanus) et l’hylochère (Hylochoerus meinertzhageni). Elle est également répertoriée comme l’une des aires protégées les plus importantes d’Afrique pour la conservation des oiseaux avec la présence de nombreuses espèces emblématiques comme le paon du Congo (Afropavo congensis), ainsi que de nombreuses espèces endémiques à l’est de la RDC.
Intégrité
Les forêts de la Réserve comptent parmi les plus préservées de l’est du Bassin du Congo, et sa superficie est considérée comme suffisante pour maintenir sa faune. La Réserve fait partie d’un plus grand paysage forestier, celui de l’Ituri, qui reste peu touché par l’exploitation forestière et agricole.
Mesures de protection et de gestion requises
Le bien est protégé par un statut de Réserve de faune. La Réserve abrite une importante population autochtone, les pygmées Mbuti et Efe, pour laquelle l’écosystème forestier est essentielle économiquement et culturellement. Un plan de gestion comportant trois zones de gestion à l’intérieur de la Réserve a été proposé.
Cela inclut une zone intégralement protégée de 282.000 ha, comprenant 20% de la Réserve où toute chasse est prohibée et une zone à usage traditionnel de 950.000 ha, dans laquelle une chasse autogérée faisant appel à des méthodes traditionnelles est autorisée pour couvrir les besoins élémentaires des populations humaines de la Réserve en produits forestiers. Les installations permanentes et les défrichages agricoles sont autorisés dans une zone d’implantation de 18.000 ha qui comprend une étroite bande de chaque côté de la route nationale 4, qui traverse le secteur central de la Réserve, et le long d’une autre route secondaire qui relie Mambasa à Mungbere, à l’extrême est du bien. Il est prévu que la zone intégralement protégée soit déclarée parc national. Une zone-tampon de 50 km de large a été définie tout autour de la Réserve.
Contrôler l’immigration dans la zone d’implantation, circonscrire les empiètements agricoles à l’intérieur de la zone de 10 km de large située le long de la route et s’assurer de l’implication des populations autochtones, pygmées Mbuti et Efe, dans la gestion de la Réserve seront les enjeux majeurs de la gestion de cette Réserve. Un autre enjeu clé de la gestion concerne le contrôle du braconnage commercial et de l’exploitation minière artisanale. Alors que la Réserve bénéficie de l’appui de diverses ONG et de financements supplémentaires, il devient impératif d’obtenir des ressources humaines et logistiques afin d’assurer la gestion efficace du bien et de sa zone-tampon.
    Encephalartos ituriensis / Ituri Forest Cycad
    Hyemoschus aquaticus / Water Chevrotain
    Loxodonta africana / African Elephant
    Neotragus batesi / Bates' Pygmy Antelope
    Okapia johnstoni / Okapi

   


                                 Hyemoschus aquaticus


                 Neotragus batesi / Bates' Pygmy Antelope

                          Tragelaphus eurycerus / Bongo











Les okapis

 




Découvert au début du XXème siècle, l’okapi, à l’origine classé parmi les équidés, appartient en réalité à la même famille que la girafe : les giraffidés. Des études morphologiques approfondies ont en effet permis aux scientifiques de mettre en évidence ce lien de parenté.









L'okapi partage de nombreuses caractéristiques avec la girafe. Tous deux possèdent un long cou, même si celui de l'okapi est plus réduit. L'okapi marche à l’amble, ses deux membres latéraux avançant simultanément : les deux de gauche puis les deux de droite. Il présente aussi des cornes osseuses appelées "ossicônes". Celles-ci ne sont présentes que chez les mâles okapis, alors qu'elles apparaissent aussi bien chez les mâles que chez les femelles girafes. La longue langue est également un point commun aux deux espèces. Elle mesure environ 30 cm et permet d'attraper les feuilles des arbres situées en hauteur.
Contrairement à la girafe, l'okapi vit de manière solitaire. Mâles et femelles ne se rencontrent qu’au cours de la saison de reproduction. Les petits voient le jour après une gestation d'une quinzaine de mois. Ils sont alors capables de téter après seulement 20 minutes et prêts à suivre leur mère deux jours plus tard. Ils passent ensuite les deux premiers mois de leur vie dans un nid, caché au milieu de la végétation. Ce comportement permet de diminuer tout risque de prédation mais également d'économiser au maximum l'énergie assimilée grâce au lait de la mère. Le sevrage a lieu autour du 6ème mois.


L’okapi est menacé dans son milieu naturel, à cause du braconnage et de la disparition de son habitat. L’animal ne vit que dans les forêts denses de la République Démocratique du Congo, où sévit, en outre, une guerre civile de longue date, entraînant une perte de contrôle des autorités locales quant à la préservation des espèces animales.
À l'époque seuls représentants de leur espèce en France, les okapis sont arrivés au ZooParc de Beauval en 2005. L'association Beauval Nature s'est depuis associée à la fondation Gilman International Conservation pour contribuer à leur protection dans la nature. Si l’instabilité politique qui règne en République Démocratique du Congo entrave partiellement les actions de terrain, le partenariat a déjà permis d'atteindre de nombreux objectifs.
Le saviez-vous ?
L'okapi mange régulièrement du charbon de bois trouvé suite à des incendies de forêts. Celui-ci constituerait un excellent antidote contre les toxines que l’animal ingère via ses aliments habituels (comme l'euphorbe par exemple), parmi lesquels une majorité de plantes toxiques pour l'homme. 







 API- les éléphants au bain























Vers page 27-
http://lesnegresblancs.blogspot.be/p/27.html

 Vers humour- http://lesnegresblancs.blogspot.be/p/1a.html




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