Les Colonies (Congo) en 1934
Nouvelle école de Watsa .
L'école primaire officielle de régime métropolitain de Watsa ( dite l'école de la colline aux oiseaux) a été inaugurée pour l'année scolaire 1957/1958.
Elle comprenait plus ou moins 170 élèves externes et internes.
En 2009 elle comprend 600 élèves en primaire et 560 en humanité .
Et porte le nom de l'école I GANOZA
Ouverture de l'école pour l'année scolaire 1957/1958.
Cette année la j'ai été le Big Boss des garçons de l'internat.
Cette année la j'ai été le Big Boss des garçons de l'internat.
Une nouvelle
école fut construite sur la colline aux
oiseaux en
dehors de l'agglomération de Watsa, non
loin du camp militaire. C'est là que j'ai effectué ma
dernière année primaire. Notre instituteur, un
Liégeois,
s'appelait Monsieur Simon. Quand on répondait
bien,
il inscrivait un "BN" (Bonne Note) dans le
journal de
classe. Mais
gare au bavardage ! Il raturait, d'un geste
rageur, les "BN" durement acquis en ajoutant
"pie".
copains se reposaient, moi, je devais faire du
rattrapage, notamment en français, avec
évidemment râler. Mais je lui dois aujourd'hui un
grand merci pour tout ce temps qu'elle m'a consacré.
oiseaux avec son internat et son château d'eau,
jouissant enfin du confort de l'électricité et de
l'eau
courante, l'une étant fournie par la société des
mines d'or de Kilo Moto, l'autre des sources captées
et pompées jusqu'au château d'eau, rendue potable
dans un filtre à UV, captée à un dénivelé de 90 mètres
par rapport à notre colline. Tout fonctionnait bien,
sauf en saison sèche.
Les habitants voisins de la station étaient alimentés
en eau par un
trop-plein. Si celui-ci s'arrêtait, ils
colline était à sec. Branle-bas de combat, les travaux
publics du territoire aidés par les policiers
remettaient
en ordre la plomberie et la précieuse eau coulait à
nouveau sur la colline pour l'école, mais par pour
nous.
d'électricité. L'eau arrivait par porteur dans une
demi touque, rougeâtre, puisée dans un marigot
formé par un ruisseau, qui servait aussi aux ablutions
des habitants des environs. L'éclairage était constitué
d'une lampe Coleman à pétrole
, le frigo provisoire fonctionnait aussi au pétrole. Enfin, le confort s'est
mis en place.
Monsieur
Marcel SIMON pris l'habitude chaque
week-end d'aller vérifier le bon fonctionnement de
la station de pompage à travers la brousse.
La 22 longue en bandoulière, ma femme tremblait,
me croyant à
chaque fois dévoré par un fauve
durant la visite. Courageusement, elle m'y a
accompagné une fois et n'a plus renouvelé la
promenade assez escarpée au retour.
l'apprentissage de mise en action du groupe
électrogène qui devait pallier les éventuelles
pannes de la haute tension fournie par la mine
d’or de Watsa (Kilo Moto). Il fallait
en premier
couper le circuit de raccordement; juchés sur un
support isolé, les mains gantées de caoutchouc
généreusement talqué, pas très rassurés vu les
conseils de précaution des électriciens de la mine.
Ceci fait, il y avait à mettre le monstre en route.
Un petit moteur type hors-bord qu'on lançait et
qui devait entraîner le diesel du groupe électrogène
de secours.
Celui-ci
démarrait dans un vacarme de tonnerre : ouf !
On était encore vivants.
Ainsi, les
instituteurs étaient aussi amenés à s'occuper
d'une foule d'autres choses qu'on n'enseigne pas à
l'école
normale …
Les souvenirs de Mr Simons se bousculent de ces
trois
années (de 1957 à 1960) que je voudrais partager avec
vous et qui furent les plus heureuses de ma carrière
au
Congo. Ma femme et moi, comme notre fils Jean, faisons
souvent des rappels du passé à Watsa, son soleil, son
climat : le paradis !
J'ai surtout
apprécié la proximité de l'école et de nos
habitations : une vraie famille, notre colline de la
"sapience" ainsi que nous l'avions
rebaptisée. Je me
plais à souligner que l'ensemble du personnel
enseignant et de surveillance a accompli, chacun dans
son domaine, un travail remarquable, palliant par leur
inventivité le peu de moyens dont ils disposaient.
Classes gardienne et primaire de l'internat de Watsa à droite le préau couvert. 1959
Kuku Yango Ana Kufa - The Ruby's
Les classes et ce qu'il reste du préau couvert 2009
Réfectoire, cuisine, bureau administratif, etc. 1957
Dortoir des garçons , ma chambre (Gaby) 1ere fenêtre à gauche .L'internat de Watsa 1957
Chasse croco
Le bâtiment des classes. 2009 + château d'eau
Mais où sont donc passées les petites (grande)
culottes de madame X ???
respect (hum...) je ne citerai pas le nom de l’institutrice
ni de celui qui à fait ce coup, à vous de deviner.
Il patienta un peu jusqu'au jour où l’occasion se présenta après un cours de rattrapage avec mademoiselle VHB, cours exceptionnellement donné dans sa maison de la colline aux oiseaux...
La leçon terminée, en quittant les lieux, il repéra du linge mis à sécher sur un fil dans le jardin de l'austère madame X.
précieux butin sous sa chemise et s'empressa de l’enterrer derrière le dortoir des garçons!!! Il fut très satisfait de sa terrible vengeance et en rigole encore 50 ans plus tard...
En tout bien tout honneur....
Signé Gaby.....
Le bâtiment des classes.2009
1956 construction de l'école presque terminée Michel et Daniel Houbion
Coin toilettes sous le château d'eau de l'école en 1957
Coin toilettes sous le château d'eau de l'école en 2009
Coin toilettes sous le château d'eau de l'école 2009
Le bâtiment des classes. 2009 ou dortoire des filles en 1957
Le bâtiment des classes. 2009 ou dortoire des filles en 1957
Bus scolaire de Watsa
Internat de Watsa,
dortoir des petites de Jacqueline Catoul.
En fin de journée, quand on rentrait au
dortoir, les plus grandes (dont je faisais partie) s'occupaient des petites
pour les préparer à se mettre au lit. Nous les aidions à se laver, se
brosser les dents et à mettre leur pyjama.
Un soir, je crois que j'ai eu une des plus
grosses frayeurs de ma vie…
En fermant les tentures, quelque chose de
froid me glaça le dos! Je me suis mise à hurler, me demandant ce
qui m'arrivait, ce qui effraya les plus jeunes qui se réfugièrent dare-dare au
fond du dortoir. Paniquée, je me déshabille précipitamment pour
m'apercevoir en fin de compte qu'un petit lézard, tout aussi terrifié que moi,
s'enfuyait à toute vitesse sans demander son reste…
Mais ce soir- là, j'ai bien cru qu'un
SERPENT me tombait dessus !!!
Moi qui n'appréciais guère ces petites bestioles, vous pensez bien qu'après ça, il ne fallait plus m'en parler !!!
Mademoiselle Van Hullebush Marie Louisse ou Marie
Lou née à Nante le 03/11/1917 commença
sa carrière d'enseignante à Bruxelles, puis demanda son transfert au Congo
belge à l'école de watsa où elle commença comme surveillante pendant un an,
puis fut nommée au poste d'institutrice de 3eme et 4 eme primaire jusqu' en
1960 .
A watsa elle fit connaissance de Monsieur
Martin,José,Gérard, Camps (dit Matske), qui avait une plantation de café dans
le Kibali . Etant lui même ingénieur agronome, il finirent par habiter ensemble
à la colline des oiseaux .
En 1960 Monsieur Camps ira travailler pour l' O.N.U à
Stan. Mademoiselle van Hullebuch demanda sont transfert afin de pouvoir suivre l'amour de sa vie. Ils
finirent par se marier le 25 avril 1962 à stan.
Là, elle occupa un poste comme enseignante de 1er
année à l'école normale située en dehors de la ville .
Anecdote: elle avait une classe de 40 élèves dont trois filles, tous congolais et avait
des difficultés pour les reconnaître !!
Elle avait un plan de la classe avec les 40 noms et si
par hasard les élèves changeaient de place avant une interrogation , celui qui n'était pas à sa place, avait les
points de celui qui était sur le plan.
En 1964, suite
à l'insécurité, ils ont tout abandonné: maison à Stan près de la Tchapo et leur
plantation au Kibali .
Apres 7 mois de recherche de travail en Belgique, ils
décidèrent de partir pour l'Argentine rejoindre l'oncle, la tante et les trois
frères de Monsieur Camps. Ils finirent par acheter une très grande hacienda en
1973 près de la pré-cordillière des Andes et de la haute Cordillère à El Huscu .Ils la nommèrent
l'hacienda "Las Vertientes" .
Son mari y
planta des milliers de sapins afin de créer un espace vert dans cette région
aride. Son mari décéda l'année dernière d'une crise cardiaque et fut mis en
terre au milieu de ses sapins.
Mademoiselle V.H.B en pleine Action ( le pauvre coupe au bol) internat 1953Maison des instituteurs en 2009
Maison des instituteurs en 1958
watsa Maison Marie lou en 1960
watsa ,José,Gérard, Camps (dit Matske) son futur mari
90 ans Marie Lou Réunion de la famille, venue de Hollande pour ces 90 ans à l'estancia Las Vetientes Argentine
Marie Louise van Hullebusch Institutrice en 2009
watsa Marcel Simon Instituteur et directeur 1960 et 2005 Liége
Mes parents restèrent trois années à Zani, puis, en 1967, à la fin de mes études à Watsa, toute la famille est rentrée en Belgique. Après 6 mois, mon père et ma mère sont retournés au Congo, et moi je suis resté en Belgique, "terre étrangère" afin d'y poursuivre mes études. Une fois celles-ci terminées, mon frère et moi devions rejoindre mon père en Afrique pour y travailler avec lui.
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