vendredi 8 août 2014

19 - Ecole de Bunia 1951-1954


compteur de visite



Mon frère quitte l'école de Fataki et nous nous 

retrouvons ensemble à l'Ecole des Soeurs de Bunia





Comme je vous l'ai déjà dit, à Bunia et à Watsa, j'étais la sagesse incarnée, un rien espiègle et pas fauteur de troubles du tout… (rire).A Bunia, les bonnes sœurs étaient de véritables peaux de vaches.   
Elles nous réprimandaient de manières affectueuses par des "caresses", telles que torsions d'oreilles, pincements de joue et ce que nous ne comprenions pas par la parole il fallait bien le comprendre par le geste !Leur punition préférée était de nous faire mettre à genoux, les mains sur la tête et ce sur n'importe quel sol…   Cela nous arrivait bien souvent et on se demande encore pourquoi.




   Gaby à coté de cette chipie de sœur Agnès, je n’ai jamais compris ces femmes que l’on appelait "BONNES SŒURS" étaient si méchantes avec nous.

Je me souviens, une fois, au réfectoire, alors que les autres mangeaient, j'étais, moi "le petit ange" (???), dans la position précitée.   Comme ce supplice durait depuis un bon moment, n'y tenant plus, je pris le risque de laisser aller mon corps jusqu'à ce que mes fesses se posent sur mes talons, position tout de même plus confortable, vous en conviendrez…   Hélas,  chaque fois que cette chipie de sœur Agnès me repérait, j'avais droit à un magistral coup de pied dans le derrière ce qui me remettait « illico presto » dans la posture initiale !!!   Une véritable torture !!!
Merci à vous, chères nonnes, pour nous avoir éduqué avec autant de tendresse…
  
  





             Un autre martyre


Je suis né a Watsa en 1950 et j'ai vécu 
jusqu'en 60 à Bambu, Nizi, Kilo et Moto et 
j'allais comme vous chez les "bonnes soeurs"
 de Bunia, méchantes comme des teignes,
 jusqu'a me faire mettre a genou dans la 
cour devant toute l'école pour demander 
 pardon à la place de mon frère, qui lui ne 
voulait pas. J'avais 6ans et lui 10 il était 
facile de se rabattre sur le petit.

Ma petite soeur avait elle enlevé ses sandales
 pendant le repas du matin, elle à du rester toute la
 journée pieds nus malgré le risque de djique et autre bestiole.
Je crois que l'on pourrait faire un livre sur
 la méchanceté de ces femmes.


 j'ai été à l'école de Bunia qui était tenue par des religieuses 

(je les détestais pour leur sévérité ainsi que leurs punitions
 injustes et dégradantes - j'ai été attachée une fois à une 
clinche de porte, sans compter certaines autres brimades
 que j'ai oubliées comme par exemple de devoir finir à
 tout prix mon assiette de soupe à la tapioca  ... beeerk !) ... 



Photos prisent à la maison avant de partir pour l'église de Bunia.



 








Avant de partir pour Bunia














Mon frère Colody sur son 41 avant  la messe







C'est en 1953, à l'église de Bunia, que mon frère fit sa
2ème communion












Je me suis fait beau pour la communion de mon frère


                                

                                          
Mon frère Colody sur son  41 avant  la messe


Entrée dans l'église

Photos des communiants et des et communiants  
                                                         







        A la sortie de l'église pour la pause photos    


A la sortie de l'église

mon frère  majestueux!!!


Claude grande communion 



                                  laurent  grande communion















 laurent  grande communion



















Parc et lac Albert

















                                                   Parc et lac Albert







Notre école en 2010  cliquer sur ce  lien
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orientale, +R%C3%A9publique+d%C3%



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Ecole de Bunia 












                                Groupe d'élèves 1957





La 1ere unité Scout mixte fût fondée en 1951 à l'école de Bunia par 

madame Orban ( Akéla) et madame Ghysel (Baguérra). 

Mon frère et moi en fîmes partie (Claude et Gaby Rahier)








1967  Les Benjaminnes






1967  Les Benjaminnes







              1967  Les Benjaminnes









Marché dans le nord est du Congo. Peut-être 
près de la ville de BuniaFilm de 1960


















































  A l'école de Bunia nous partions souvent en ballade.  
 Allègrement nous parcourions les chemins environnants
 en chantant joyeusement, nous taquinant souvent l'un 
l'autre…    Au cours d'une de ces belles promenades
 nous aperçûmes un essaim d'abeilles…  BZZZ, BZZZ
  fredonnaient les demoiselles…   Mon frère, garnement 
invétéré, et ses zigomars de copains furent saisis par 
l'idée subite et charmante de lancer des cailloux  pour 
détruire ce beau cadeau de la nature…

BINGO!   OBJECTIF ATTEINT!    Malin comme un singe,
 mon cher frangin m'accusa d'être à l'origine de ce
 réflexe  inconscient.   Comme à l'accoutumée, j'étais 
le seul coupable!   Heureusement, tous qui me 
connaissait à l'époque confirmerait volontiers à quel 
point j'étais un enfant sage qui n'aurait jamais fait de
 mal à une mouche, c'est vrai pourquoi aurais-je fait cela?! 
  QUELLE IDEE SAUGRENUE…   Tu le sais toi Annie
 Buchin, à l'époque c'était bien moi l'ange de la classe 
 et certainement pas lui…      NON MAIS!!!

Soit, revenons à nos moutons.   Ce qui devait arriver
 arriva!   Les petites bestioles  s'affolèrent, furieuses 
et bourdonnantes elles se ruèrent sur ma main innocente…
   C'est ainsi que je me suis retrouvé à l'infirmerie 
pendant deux ou trois jours avec une tête comme un
 ballon!   Dépité et très choqué je trouvais ça vraiment
 trop injuste puisque je n'étais pour rien dans cet acte
 de vandalisme…

Bon, restons honnête… QUI S'Y FROTTE S'Y PIQUE!



















Après qu’un éléphant soit abattu, il était dépecé 
immédiatement par les indigènes qui commençaient
 par découper la trompe (morceau de premier choix) 
qu'ils offraient au blanc qui avait tué l’animal, mais 
il était de bon ton que ce dernier donne en cadeau 
cette partie de l'animal au chef du village, ensuite
 la queue était conservée pour faire office de 
chasse-mouches. Parfois les poils de la queue
 servaient à confectionner des bracelets.   Les pattes 
étaient coupées sous les genoux puis vidées et
 séchées et transformées en porte-parapluies et 
cannes.   Les défenses servaient à confectionner 
de très belles garnitures ou en une multitude 
d'objets sculptés.

 










 


Merci mes professeurs,

Vous m'avez accueilli,en primaire,au Lycée Kiwélé.
Vous m'avez accueilli,à nouveau,au Clair Manoir,
Vous m'avez inscrit au Lycée,
Vous m'avez formé avec tout cet avoir.
Merci mes professeurs,
Je ne vous remercierai jamais assez.
A présent,je comprends ce que je vous dois.
Vous m'avez donné "assez"de votre temps pour moi.
Vos visages sont gravés en moi pour toujours.
Merci mes professeurs,
Vous m'avez appris à lire,
Vous m'avez aussi puni.
Vous m'avez appris à compter.
Vous m'avez,par après,appris à réfléchir.
Merci mes professeurs,
Là,où je suis,je pense à vous.
Là,où je vais,je vous emmène.
Là,où je revis,vous vivez en moi.
Là,où je serai,vous le serez aussi.
Merci mes professeurs,
A chaque module,sa compréhension.
A la maison,c'était la correction.
Vous avez fait de moi,un petit champion.
Vous m'avez guider vers cette lumière,sans hésitation.
Et ma vie,est telle une animation,
N’aurais-je point besoin de cette orientation?
Merci à vous toutes et tous,mes professeurs de 
Lubumbashi et de Soignies.
Grace à vous,j'ai pu me permettre
De vaincre,un peu,une ascension:l'écriture.
Vous m'avez permis de me guider
Vers cette lumière,sans hésitation...
Enfin,cette poésie est pour vous avec mes

 tous mes respects.....
Encore une fois Merci.

Bruno Wins


Bunia retour en Belgique
















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