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Bilulus
Comme nous, de nombreuses familles belges, françaises,
grecques et d'autres nationalités ont pris la décision de s'expatrier soit par
curiosité pour l'aventure que pouvait leur apporter ce mystérieux pays ou tout
simplement pour changer le mode de vie
que l'Europe ne pouvait leur donner.
LE DESTIN, en quelque sorte...
Ce récit est dédié à mes parents, aux personnes qui ont
travaillé à Kilo - Moto et à toutes celles qui ont vécu dans ce merveilleux pays.
Ce récit sera illustré par de nombreuses photos, certaines
avec des noms de famille, d’autres sans.
Si vous reconnaissez un parent ou un ami, si vous constatez
une erreur dans un nom, faites-le moi savoir car la mémoire d'un enfant est
tellement fragile.
Ma famille a vécu 20 années au Congo, en poste de brousse,
loin des villes.
Danse village
Il arrivait qu'une à dix familles vivent dans ces
postes. Certains de ceux-ci étaient
très confortables (électricité, piscine, bowling, dispensaire), mais d'autres ne
possédaient même pas l'électricité et la lampe à pétrole était la bienvenue.
Le plus pénible pour ma mère était de se retrouver seule
dans la brousse. Aucun voisin à des kilomètres à la ronde pendant plus d’un an.
Surtout au début de son arrivée au Congo, trop habituée à la Belgique où il
suffisait de sortir de la maison pour pouvoir discuter entre voisins.
Notre père a quitté
la Belgique pour le Congo en 1945. Il partit le premier afin d'aménager la
maison et acheter tout ce qui était nécessaire pour notre venue.
Enfin arriva le grand jour, et le commencement de la grande
aventure pour notre famille en Afrique.
.Notre père, prenant son courage à deux
mains, alla rejoindre les trois autres agents de Kilo Moto
qui attendaient déjà à Anvers où ils embarquèrent sur le COPACABANA le 19
septembre 1945.
Cargo mixte – 7334 tonnes
Ce bâtiment destiné à la navigation vers l'Amérique
du Sud, a été utilisé après la guerre, du 18 mai
1945
jusqu'au 28 juin 1957, sur la ligne du Congo. Il y avait
place pour 20 passagers en 1ère classe et 120 en
classe "touristes".
Les voyages au Congo du Copacabana en 1945
Anvers
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18.05.45
Départ de mon
père
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20.07.45
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19.09.45
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10.11.45
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Banana
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Matadi
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Au large de de l'Angleterre
Après 16 jours en mer, ils débarquent à Matadi. Enfin leurs rêves se réalisaient!
L’Afrique mystérieuse riche et pauvre à la fois s'offrait à
eux!
Ils découvraient de nouveaux horizons, de nouvelles
senteurs, des bruits inconnus, la chaleur, l’humidité, les orages violents, un
peuple totalement différent, un univers inconnu... Une découverte extraordinaire... Mais à tout
cela ils devront s’habituer.
Un homme souffrant de migraine va se faire soigner par le sorcier du village ...
Léo via Matadi
Après quelques jours passés à Matadi ils embarquent à bord du train blanc le 9 octobre. Ligne de chemin de fer entre l'océan Atlantique et Léopoldville, Albert Thys, officier belge a été chargé par Léopold II, roi des Belges, de créer cette ligne ferroviaire pour l'acheminement du caoutchouc. La construction de cette ligne présenta beaucoup de difficultés techniques et fut très coûteuse en vies humaines. Le 6 juillet 1893, le Train blanc entrait en service.
Train blanc
Frapart - fleuve Congo et chemin de fer Léo - Matadi 1955
Ils seront dans le train Blanc entre Matadi et Léopoldville le 9
octobre 1945 pour rejoindre LEOPOLVILLE. Là ils logeront à l'hôtel A.B.C.
Tous avec leurs beaux kapitulas = short
Ils finiront par prendre l'avion de la Sabena de Léo à Stan puis Irumu,

Le reste du voyage se fera en voiture, chacun se rendant vers le poste que Kilo Moto leur a affecté. Pour mon père ce sera un poste en brousse où il restera un an.
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